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Suite au vote des parents, Aulnay-sous-Bois va repasser à la semaine de quatre jours à la rentrée

54 écoles publiques permettent de scolariser chaque année plus de 10 000 enfants aulnaysiens. | © 93600INFOS.fr/Alexandre Conan

La valse des rythmes scolaires à Aulnay-sous-Bois va s’achever en septembre prochain. Après des années de changements suite à la réforme des rythmes scolaires du gouvernement Hollande, les élèves aulnaysiens retrouveront la semaine de quatre jours d’école à partir de la rentrée suite à un vote des parents d’élèves organisé la semaine dernière.

Depuis quatre ans, les rythmes scolaires font l’objet de nombreux changements à Aulnay-sous-Bois suite à l’entrée en vigueur en 2014 du décret dit « Peillon » qui organise la semaine scolaire de la manière suivante : 24h hebdomadaires d’enseignement, une matinée supplémentaire (mercredi ou samedi), 5h30 max/jour et 3h30 max/demi-journée. Cette réforme donnait également la possibilité aux villes de mettre en place des Temps d’Activités Périscolaires.

Afin d’améliorer le quotidien des enfants malgré cette réforme imposée par le précédent gouvernement, la Ville a mené durant ces quatre années de nombreuses réunions de concertation avec l’ensemble de la communauté éducative afin, notamment, d’élaborer le Projet Educatif De Territoire.

Le 28 juin 2017, le nouveau gouvernement a pris un décret permettant aux communes qui le souhaitent de revenir à la semaine de 4 jours. Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, a toujours défendu ce rythmes qu’il « considère plus adapté aux rythmes des enfants et des familles ».

Une consultation des parents d’élèves organisée la semaine dernière dans l’ensemble des écoles de la ville a permis de sonder les familles et d’obtenir leur avis concernant cette question. Avec 6 544 votants, cette consultation fut un succès. 86,67% des parents ont exprimé leur souhait de revenir à quatre jours de classe. Ainsi, dès la rentrée de septembre, les enfants auront école 4 jours par semaine, de 8h30 à 16h30 avec une pause méridienne de 11h30 à 13h30 / de 11h45 à 13h45.

Cette nouvelle organisation des temps scolaires permettra de conserver les deux heures de pause méridienne afin de laisser le temps nécessaire au bon fonctionnement de la restauration scolaire dans l’ensemble des écoles de la ville.

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Projet de loi sur la consommation de cannabis : Bruno Beschizza salue la position « équilibrée » du Gouvernement

En France, 700.000 personnes fument des joints tous les jours. © Miguel Schincariol / AFP

Ce jeudi matin sur Europe 1, le Ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a annoncé un futur projet de loi pour renforcer la lutte contre la consommation de cannabis. Le Maire Bruno Beschizza salue ces évolutions à venir qui permettront de développer l’arsenal judiciaire des policiers contre les consommateurs de stupéfiants.

Après le laxisme permanent du précédent gouvernement Hollande, et la politique Papa Noël de l’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l’actuel Ministre de l’Intérieur Gérard Collomb semble déterminé à lutter contre la consommation de stupéfiants, premier maillon de la chaîne de lutte contre les trafics de drogues dans les quartiers.

Tourner la page du laxisme Taubira

Ce jeudi matin, le Ministre a annoncé sur Europe 1 vouloir forfaitiser le délit de consommation de cannabis, tout en laissant la possibilité à la justice d’entamer des poursuites complémentaires, écartant dès lors une simple contraventionnalisation de ce délit.

« Nous allons forfaitiser ce délit. Mais ensuite, il peut y avoir des poursuites. Il n’y a donc pas de dépénalisation du cannabis » a ainsi affirmé le Ministre de l’Intérieur, invité d’Europe Matin. Cette annonce fait suite à un rapport parlementaire présenté mercredi qui préconisait cette mise à l’amende immédiate pour les consommateurs mais ne tranchait pas sur la dépénalisation.

Demain, une amende immédiate et des poursuites judiciaires possibles

Dans un communiqué, Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois et Secrétaire National des Républicains en charge de la Sécurité rappelle que « le cannabis est un poison, l’interdit doit demeurer et il aurait été hautement préjudiciable à la société de donner un permis payant de consommer comme cela aurait été le cas avec une contraventionnalisation sèche ». L’édile « se félicite de cette position équilibrée du Ministre de l’Intérieur qui allie fermeté et efficacité ».

Actuellement, la consommation de drogue peut-être punie d’un an de prison et de 3 750 € d’amende. Le rapport de l’Assemblée dévoilé mercredi propose de sanctionner la consommation de cannabis par une simple amende, « plus rapide et effective », d’un montant « raisonnable » de 150 à 200 euros. Eric Poulliat (LREM) et Robin Reda (LR), les deux rapporteurs du texte, estiment cette réforme « nécessaire » car elle permettrait aux forces de l’ordre de se concentrer sur les trafiquants de drogue et aux tribunaux de se désengorger.

Chaque année, seulement 3 098 peines de prison prononcées pour 140 000 interpellations

L’immense majorité des personnes interpellées aujourd’hui en France pour avoir fumé un joint ne font l’objet que d’un banal rappel à la loi. Les peines de prison restent rares (3 098 peines pour 140 000 interpellations chaque année). Par conséquent, la consommation se porte malheureusement bien avec 17 millions de Français qui disent avoir déjà expérimenté cette drogue. 700 000 personnes affirment même fumer des joints tous les jours. Ceci fait ainsi le plus grand bonheur des trafiquants et délinquants qui gangrènent certains quartiers de banlieue.