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Aulnay-sous-Bois fête le nouvel an chinois ce samedi !

Une année qui a du chien ! La Ville d’Aulnay-sous-Bois, en partenariat avec l’association Le Béret et les baguettes et l’ACSA Gros Saule, célèbrera le nouvel an chinois ce samedi 3 mars au gymnase Pierre Scohy.

À Aulnay-sous-Bois, l’association de promotion de la culture chinoise Le Béret et les baguettes en partenariat avec l’ACSA Gros-Saule et la Ville, donne rendez-vous à tous les Aulnaysiens le 3 mars prochain pour célébrer le nouvel an chinois. Dans la culture chinoise, cette année nouvelle sera consacrée au chien de terre. Durant une après-midi, de nombreuses animations seront proposées : chants traditionnels donnés par des élèves apprenant le chinois, spectacle de danse des éventails et défilé de costumes traditionnels, acrobaties et démonstrations de kung-fu, mais aussi des démonstrations de danses de salon effectuées par des habitants du Gros-Saule. La « Danse des lions » constituera le point d’orgue de cet événement.

Aulnay-sous-Bois fête le nouvel an chinois, samedi 3 mars 2018 de 15h à 19h au gymnase Pierre Scohy – 1 rue Aristide Briand 93600 Aulnay-sous-Bois. Entrée libre. Renseignements : beretetbaguettes@gmail.com ou 01 48 79 63 38.

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Culture Famille Loisirs

De délicieux cours de pâtisserie à découvrir au Nouveau Cap

Les ateliers « Cap & crème » sont animés par Mireille Simion. @copy; Le Nouveau Cap

Le Nouveau Cap propose tout au long de l’année différents ateliers. Parmi les plus inattendus, l’atelier « Cap & crème » propose de s’initier durant une après-midi à la pâtisserie française.

Cela fait partie des pépites du Nouveau Cap, espace culturel implanté dans le quartier de la Rose-des-Vents, relancé en 2016 par la municipalité d’Aulnay-sous-Bois. La cerise sur le gâteau diront les plus gourmands ! Plusieurs fois par mois, Le Nouveau Cap propose des ateliers de découverte de la pâtisserie française, de la conception à la dégustation. Si la pâtisserie fait partie de ces emblèmes tricolores qui représentent la France à travers le monde, il faut reconnaître que cet art culinaire s’avère parfois complexe et exige un savoir-faire transmis de génération en génération.

À raison de 4 séances par mois, l’atelier « Cap & crème » aborde les bases de la pâtisserie et de la viennoiserie bleu-blanc-rouge. Grâce à un système d’inscription à la session, vous pouvez occasionnellement vous initier à la réalisation des pâtisseries françaises les plus délicates pour ravir les papilles de votre entourage.

Au mois de mars, trois rendez-vous sont proposés pour les amateurs de cuisine !

  • Mercredi 7 mars, de 14h30 à 18h30 : Entremet Praliné speculos
  • Dimanche 18 mars, de 13h à 17h : Poirier
  • Mercredi 21 mars, de 14h30 à 18h30 : Millefeuille

« Cap & crème », ateliers culinaires dédiés à la pâtisserie française ouverts à tous dès 16 ans (autorisation parentale exigée pour les mineurs). Les enfants âgés de 8 à 15 ans peuvent aussi y participer à condition d’être accompagnés par un adulte. Intervenant : Mireille Simion. Tarif : 10€ d’adhésion annuelle au Nouveau Cap + 10€ par atelier et par participant. Renseignements et inscriptions au 01 48 66 95 28.

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Gouvernement Transports

Le gouvernement fixe le nouveau calendrier du Grand Paris Express

La Gare d’Aulnay, sur la ligne 16 du futur métro automatique, sera mise en service en 2024. © Agence Beckmann NThépé

A l’occasion d’une conférence de presse, le gouvernement a assuré ce jeudi matin que l’ensemble du réseau du Grand Paris Express sera réalisé « à l’horizon 2030 », mais a prévenu que plusieurs lignes seront retardées de deux ou trois ans. Une économie de 10% est aussi réclamée par Matignon. Aulnay-sous-Bois devrait avoir sa gare en 2024.

Depuis l’été, l’exécutif gouvernemental s’inquiète du « dérapage » des coûts de ces 200 kilomètres de lignes, 68 gares et 7 centres techniques qui composeront demain le Grand Paris Express, ce gigantesque super métro automatique. La facture prévisionnelle du chantier, réalisé à 90 % en grande profondeur, est passée de 19 milliards d’euros en 2010 à plus de 35 milliards d’euros aujourd’hui, au fil des réévaluations et de l’intégration de provisions pour risques et aléas. Le Premier Ministre Edouard Philippe avait engagé en janvier une concertation avec les élus d’Île-de-France pour les préparer à une révision du calendrier.

Le gouvernement maintient finalement deux « priorités » pour une mise en service « à l’horizon 2024 », avec néanmoins une promesse : achever l’ensemble de ce réseau de métro automatique « à l’horizon 2030 » et rendre sa réalisation « totalement irréversible ». Le gouvernement souhaite redonner de « la robustesse » au projet grâce à « une très forte mobilisation de l’Etat ». Il demande aussi de faire baisser le coût global du chantier de 10 %.

Le chantier du puits d’essai de la ligne 16 s’est achevé cet automne à Aulnay-sous-Bois. © Société du Grand Paris / Gérard Rollando

Priorité aux lignes qui seront très fréquentées et aux JO

La première priorité concerne les lignes « qui bénéficient au plus grand nombre de Franciliens » : la ligne 15 sud, les extensions de la ligne 14 au nord et au sud de Paris, et le tronçon commun des lignes 16 et 17 entre Saint-Denis-Pleyel et Le Blanc-Mesnil. Ces trois dernières sont de surcroît « nécessaires pour le bon déroulement des Jeux olympiques de 2024 » a rappelé le Premier Ministre. La réalisation du Grand Paris Express était un des arguments phares de la candidature de Paris aux JO.

Deuxième priorité pour 2024 : la ligne 16 entre Le Bourget-RER et la future gare de Clichy-Montfermeil. Ce tronçon, qui passera notamment par la future Gare d’Aulnay sur l’ex-RN2, est très attendu pour désenclaver les communes de la banlieue de l’est parisien. En novembre 2017, le président Emmanuel Macron avait confirmé en personne à Clichy-sous-Bois « l’objectif de 2024 » pour l’arrivée du métro.

La ligne 17 sera saucissonnée jusqu’en 2030, les autres lignes seront recalées

Pour les autres lignes, le calendrier sera « recalé » a expliqué le Premier Ministre, en compagnie de la Ministre des Transports Elisabeth Borne. En clair, des chantiers démarreront plus tard et des lignes seront livrées deux ou trois ans plus tard que prévu. A titre d’exemple, le prolongement de la 16 jusqu’à Noisy-Champs sera réalisé « au plus tard en 2030 ».

La ligne 17 devrait rallier le Triangle de Gonesse, et le futur projet décrié Europa City, « au plus tard en 2027 » puis son terminus du Mesnil-Amelot « en 2030 ». La desserte par la ligne 17 de la gare du Bourget-Aéroport, stratégique pour les JO, sera réalisée pour 2024 si c’est « techniquement possible ». Dans le cas contraire, ces sites olympiques du territoire Paris Terres d’Envol seront desservis « par un service de navettes ».

Le CDG Express doit permettre de relier la gare de l’Est à l’aéroport de Roissy en 20 minutes. © Silvio d’Ascia Architecture

Pas un mot sur les transports actuels, ni sur les inquiétudes liées au CDG Express

Ces modifications de calendrier du Grand Paris Express auraient pu donner l’occasion au gouvernement d’inclure les transports actuels dans le grand projet du siècle pour la région parisienne. Si des correspondances sont bien prévues entre les lignes actuelles et les futures, notamment au Bourget entre le RER B, le Tram 11 et les lignes 16 et 17, aucun moyen supplémentaire n’a été évoqué pour accélérer la modernisation du réseau existant pourtant défaillant. Malgré l’investissement massif de la région depuis quelques années, le RER B ne verra pas plus de moyens déployés par l’Etat, alors même que le CDG Express passera à ses côtés. Le chantier de cette ligne express qui reliera Paris-Gare de l’Est à l’Aéroport Roissy-Charles De Gaulle en 2020 minutes dès 2023 doit débuter cette année. Les usagers de la Ligne K sont pourtant très inquiets de ce projet qui passera sur les voies habituelles de la Ligne K, et celles employées par le RER B en cas de problème (ce qui est fréquent), entre Saint-Denis et Mitry-Claye. Des voies déjà encombrées… qui seront saturées par un projet voué à l’échec dès sa conception, mais qui coûtera 2 milliards d’euros.

 

A LIRE AUSSI dans Le Monde : Le Charles-de-Gaulle Express, « un projet voué à l’échec dès sa conception »

POUR ALLER PLUS LOIN, A LIRE dans Le Monde : Grand Paris Express : le gouvernement fixe le nouveau calendrier du chantier

 

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Culture Loisirs Musique

La star des adolescents Lenni-Kim sera en résidence au Nouveau Cap en juin

Lenni-Kim sera en concert à Aulnay-sous-Bois le 15 juin 2018. // CC BY-SA – Julie Soto

Le jeune chanteur canadien Lenni-Kim, star des adolescents, sera en résidence au Nouveau Cap du 13 au 15 juin prochain.

Après Michel Drucker, Fabrice Eboué, et bientôt Ahmed Sylla, c’est un nouveau coup de force que proposera Le Nouveau Cap d’Aulnay-sous-Bois au mois de juin en accueillant le jeune artiste à succès Lenni-Kim pour une résidence exceptionnelle ! Du mercredi 13 au vendredi 15 juin, le chanteur canadien sera en résidence dans la structure culturelle du quartier de la Rose-des-Vents.

 

A tout juste 16 ans, Lenni-Kim est la nouvelle sensation électro-pop du moment. Après avoir participé sur TF1 à The Voice Kids et brillé sur le parquet de Danse avec les stars à l’automne dernier, le performeur s’élance dans une 1ère tournée événement qu passera par notre ville. L’artiste, également nominé dans la catégorie « Révélation francophone de l’année » aux dernier NRJ Music Awards, proposera notamment un concert le vendredi 15 juin prochain. Ce sera pour sens fans l’occasion de retrouver ses plus grands tubes « Don’t stop », « Yolo », « Juste toi et moi »… en LIVE avec ses danseurs pour un show énergique et pétillant !

Les réservations seront prochainement ouvertes sur le site internet de la Fnac et par téléphone au 01 46 66 94 60. Tarifs : Plein 20€ – Réduit 16€. Renseignements sur l’événement Facebook du concert.

 

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Conseil municipal Société Urbanisme

Dossier : Aulnay-sous-Bois préserve son patrimoine

La Ville d’Aulnay-sous-Bois est riche d’un patrimoine bâti et végétal exceptionnel en région parisienne. Ce patrimoine de caractère, constitué au fil des époques, a permis à notre Ville de se forger une identité. L’actuelle municipalité œuvre à la protection et la valorisation de ces pépites qui font d’Aulnay-sous-Bois cette ville agréable à vivre que nous apprécions tous. 93600INFOS.fr revient sur ces actions de sauvegarde de notre héritage.

Depuis son élection en 2014, le Maire Bruno Beschizza défend et protège les zones pavillonnaires contre l’appétit des promoteurs immobiliers qui fut longtemps cautionné par l’ancienne municipalité. Dès 2015, le Maire et son équipe ont mené une révision du Plan Local d’Urbanisme, document qui structure et définit les règles de construction dans la ville. Cette révision permet de préserver ce tissu pavillonnaire qui forme le poumon de notre ville. Pour éviter des ruptures esthétiques, une charte architecturale, urbanistique et environnementale a été mise en place, comprenant des exigences adaptées à chaque quartier, en terme de gabarit, d’implantation et de style.

Le développement nécessaire d’Aulnay-sous-Bois ne doit ainsi pas entrer en contradiction avec la protection de ce qui est un atout formidable pour notre ville et son cadre de vie. Ce développement doit s’appuyer non seulement sur les pôles de centralité existants (pôle gare, vieux-pays, rose des vents…) et futurs (Place Jean-Claude Abrioux, gare du Grand Paris Express, quartier hybride sur PSA), mais aussi se concentrer le long des axes structurants (rue Jules Princet et route de Mitry (RD115), rue Jacques Duclos (RD44), boulevard Marc Chagall et rue Paul Cézanne (RN2), avenue Raoul Duffy (RD40), avenue Suzanne Lenglen (RN370). Le développement doit être ciblé et les transitions urbaines améliorées, en tenant compte du tissu urbain existant, notamment en diminuant les ruptures urbaines.

INTOX ! Beschizza ne poursuit pas le bétonnage de l’ancienne municipalité

En 2014, Bruno Beschizza avait durement critiqué le bétonnage inconsidéré mené dans tous les quartiers de la Ville, souvent en pleine zone pavillonnaire, par l’ancienne municipalité. La réalité, aujourd’hui, c’est que l’actuelle municipalité a freiné le bétonnage lancé par l’ancien Maire et est en conflit sur certains engagements pris avec l’Etat. Le Maire doit ainsi poursuivre la construction d’un minimum de logements, à un niveau cependant bien moindre que celui prévu avant son arrivée. 210 permis de construire ont ainsi été refusés depuis avril 2014 afin d’arrêter le « mitage » de la zone pavillonnaire. La construction de nouveaux logements sociaux a également été suspendue, se contentant seulement d’une reconstitution de l’offre démolie. Aulnay est déjà constituée de 38% de logement sociaux, soit bien plus que les 25% imposés par la loi.

 

C’est du concret : Depuis 2014, des bâtisses historiques protégées

Villa Pascarel – 3 rue Jacques Duclos

Acquise en 2015 par la Ville, cette construction en briques rouges a été rénovée et réaménagée afin d’y accueillir les locaux du CREA, le centre de création vocale et scénique d’Aulnay-sous-Bois. Cette bâtisse fût construite en 1939 au 3 route de Gonesse par Georges Frottiée, issu d’une famille d’agriculteurs bien connue à Aulnay, pour héberger sa fille et son mari, le Docteur Georges Pascarel. Elle se trouve à l’emplacement du château d’Aulnay démoli en 1907. L’implantation du CREA dans la Villa Pascarel redonne au lieu sa vocation artistique initiée par Jules Princet en 1906, qui avec son « Théâtre aux champs » entame une expérience théâtrale originale, en conjuguant le talent de personnalités du monde littéraire avec la participation d’acteurs bénévoles aulnaysiens.

Revendu à des particuliers, le pavillon du rond-point Henri Dunant a été restauré et embelli.

Pavillon – 2 rond-point Henri Dunant 😍

La demeure du 2 rond-point Henri Dunant fait partie de ces constructions remarquables qui constituent l’Histoire de notre ville. Cette construction de la fin du 19ème siècle, d’inspiration renaissance, est particulièrement représentative des résidences de campagne qui ont marqué les premières heures du lotissement du Parc. Implantée dans l’axe de l’avenue Jean Jaurès, elle présente un point de fuite composé d’une fine tourelle personnalisée de nombreux décors : corniche, épis de faitage, panneaux en grès émaillés… En 1907, l’ascension d’un ballon de 500 m3 sur cette place marquera l’Histoire d’Aulnay-sous-Bois et formera une attraction extraordinaire pour les aulnaysiens. La municipalité a revendue cette bâtisse en 2017 à des acquéreurs qui ont su la rénover avec soin en conservant ses principales caractéristiques patrimoniales à l’extérieur.

 

Pavillon Dordain – 3 rue Charles Dordain

Ce pavillon en meulière situé à proximité de la rue Anatole France et de la gare RER a été sauvegardé par la Ville de l’appétit des promoteurs. Il abritera courant 2018 une Maison des projets, ouverte aux habitants, composée de 2 salles d’exposition autour des grands projets de la Ville. Le déménagement prochain de l’Office de Tourisme dans ces locaux permettra également de donner une dimension culturelle et attractive à cette bâtisse emblématique de l’architecture présente dans le tissu pavillonnaire aulnaysien. La création d’une Maison des projets dans ce lieu est une forme de retour aux sources. Autrefois, la Direction de l’Urbanisme était implantée dans ce bâtiment.

Laiterie Garcelon – avenue de la Croix-Blanche / du Clocher 😍

Ce terrain a accueilli durant de nombreuses années un relais de chasse pour des Parisiens en quête de villégiature à Aulnay suite à l’arrivée du chemin de fer. La construction d’origine sera complétée durant l’Histoire par des bâtiments à vocation agricole. Une boutique destinée à la vente du lait fabriqué sur place sera ensuite aménagée dans le prolongement d’un café. Cette exploitation familiale, tenue par Jeanne Terrisse et Géraud Léon Antonin Garcelon, restera en activité jusque dans les années 1960. Pour le protéger de la spéculation foncière, la ville a récemment acquis cet espace pour en faire, demain, un équipement à destination de la jeunesse et un restaurant gastronomique. Mêlant découverte des sens et éducation, ce lieu pourrait également comporter une ferme et un jardin pédagogique.

 

D’autres demeures ont aussi été protégées…

 

INFO ! De futurs pavillons rue des Saules 🙂

La municipalité souhaite la construction de pavillons sur plusieurs parcelles allant du 12 au 16 bis rue des Saules. Ces parcelles sont aujourd’hui occupées par un petit pavillon, un hangar désaffecté et un terrain vague non bâti. Un tel projet permettrait de revaloriser cette rue et de prolonger la zone pavillonnaire existante.

 

INTOX ! La Ville n’a pas oublié le terrain de la Croix-Blanche

La précédente municipalité avait pour projet de bétonner avec violence et sans concertation le terrain de l’ancien hôtel des impôts situé avenue de la croix-blanche. Comme il s’y était engagé auprès des riverains en 2014, Bruno Beschizza a stoppé le projet de construction d’immeubles. La Ville recherche aujourd’hui un projet viable financièrement qui s’intègrerait au mieux dans le quartier, en respectant les attentes de services de la population (mairie annexe, petite enfance, locaux associatifs…) et la nécessité de s’intégrer dans l’urbanisme du quartier. Tout aménagement envisagé sera mené en concertation avec les habitants. Aujourd’hui, le site est occupé par la base de vie du chantier mené sur le réseau d’assainissement du secteur, ce qui permet de limiter au maximum l’impact sur la circulation et le stationnement dans le quartier.

 

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