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Les arbres du Cours Napoléon Bonaparte victimes d’une attaque parasitaire

Cet été, la Ville a été contrainte de procéder à l’abattage en urgence de 45 érables sycomores du cours Napoléon Bonaparte, nouveau parc de la coulée verte du quartier Vieux-Pays inauguré en 2019.

Fin avril 2021, il avait été constaté la mort des érables situés à l’entrée du parc, le long de la rue Jules Princet. Une surveillance du patrimoine arboré a alors été mise en place par le service espaces verts de la Ville. Avec les fortes chaleurs de fin mai et début juin, le dépérissement des érables dans le parc s’est accéléré. Lors de l’orage du 18 juin dernier, deux arbres se sont cassés en deux, entraînant la fermeture immédiate du parc au public.

Ce dépérissement rapide et de masse est dû à l’infection d’un champignon, appelée « maladie de la suie » dont les érables sycomores sont très sensibles. Ce champignon dont les spores sont volatiles s’attaque sur des arbres fragilisés via des blessures ou des plaies de taille. Les épisodes de forte chaleur activent le développement du champignon et sa fructification. Dans le cours Napoléon Bonaparte, les fortes températures et l’orientation du vent Est-Ouest pendant la période ont accéléré le processus.

Une maladie nuisible pour l’Homme

La maladie de la suie de l’érable est une des rares maladies d’un végétal qui soit également nuisible pour l’Homme. Avec une exposition fréquente et prolongée à ce champignon, de graves problèmes de santé peuvent se développer. Elle concerne l’alvéolite allergique extrinsèque (EAA), un type d’inflammation dans et autour des alvéoles provoquée par une réaction allergique tardive à la matière organique inhalée.

Ceux qui souffrent de la forme aiguë de cette maladie présentent des symptômes tels qu’une oppression thoracique, une toux, de la fièvre et un malaise général. Dans la forme chronique, un essoufflement qui s’aggrave progressivement se développe progressivement et une perte de poids peut survenir.

Sans une intervention rapide de la Ville face aux premiers signes apparents de cette maladie, les riverains auraient pu s’exposer à de graves séquelles pour leur santé.

Une maladie pas seulement présente à Aulnay-sous-Bois

Pendant l’été, les experts d’un blog d’extrême-gauche spécialisé dans tous les domaines (et en particulier dans la propagation de fausses informations) ont affirmé que ces érables étaient « des arbres probablement maltraités dans un aménagement autoritaire », mettant ainsi en cause la crédibilité des ingénieurs et paysagistes qui ont oeuvré pour l’ouverture de ce parc en 2019.

Ces accusations infondées relèvent plus globalement du mensonge caractérisé. Quelques recherches sur internet permettent de vérifier que la maladie de la suie n’est pas propre à notre ville. Petite revue de presse sur le sujet…

En 2006, la Mairie de Paris fut contrainte d’abattre 607 arbres contaminés par la maladie de la suie dans les Bois de Boulogne et de Vincennes. En 2019, 55 arbres furent également touchés à Poitiers, entraînant là encore un abattage d’urgence. L’an dernier, c’est le territoire Est Ensemble qui fût contrainte d’en faire de même à Montreuil. Et cet été, nos voisins de Livry-Gargan ont également été touchés.

Une nouvelle démonstration de l’incompétence des blogs locaux

Ces quelques exemples démontrent une fois de plus l’absence de sérieux des polémistes à deux sous de l’opposition municipale.

Quoi qu’il en soit, la Ville procèdera à l’automne à la plantation de 60 nouveaux arbres pour diversifier la palette végétale du cours Napoléon Bonaparte et favoriser l’épanouissement de la biodiversité du parc et même du quartier. Une nouvelle preuve que le label « 4 fleurs » a de beaux jours devant lui à Aulnay-sous-Bois.

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Biodiversité Environnement Pratique

Zéro phyto : quelles solutions pour lutter contre les mauvaises herbes dans les rues ?

Depuis 2 ans, les communes ne peuvent plus utiliser de produits phytosanitaires pour désherber. Il faut donc trouver d’autres alternatives. © 93600INFOS.fr

Depuis le 1er janvier 2017, les communes ne peuvent plus utiliser de produits désherbants comportant des molécules chimiques nocives pour l’environnement. Une véritable aubaine pour l’épanouissement des herbes folles… qui ne font pas que des heureux.

La fin de l’usage de pesticides pour traiter les herbes folles sera bénéfique pour l’environnement. C’est en tous cas l’objectif des nouvelles règlementations qui interdisent aux communes d’utiliser des produits phytosanitaires pour désherber depuis le 1er janvier 2017. Et les particuliers ne seront pas en reste puisqu’il faudra se passer de ces produits herbicides et insecticides dès le 1er janvier 2019.

Pour autant, ces mesures ne doivent pas compromettre la qualité du cadre de vie de chacun. Les herbes folles sont plus difficilement traitables sans produit chimique, et donc plus visibles en ville. Certaines, de taille limitée, sont tout à fait acceptables dans le paysage urbain. D’autres, plus envahissantes, ne peuvent être laissées sur l’espace public. Ceci implique la mise en place de nouvelles techniques alternatives de désherbage comme l’emploi de produits écologiques ou le recours à un entretien mécanique.

Le glyphosate n’est plus utilisé depuis 2015 à Aulnay-sous-Bois

Le retour des herbes folles dans nos rues n’est pas un signe de désengagement de la commune. Il traduit une nécessité de traiter les espaces publics de façon plus douce et naturelle, afin de préserver la biodiversité et la santé des habitants.

Pour les espaces minéraux (trottoirs, places publiques, parkings), la ville utilise des produits de désherbage doux. Depuis 2016, le Katoun a remplacé le tant controversé glyphosate. Ce produit à base d’acide provenant de l’huile de colza a une efficacité d’environ trois semaines. En complément, l’arrachage manuel et mécanique doit être effectué. Des agents de la ville sont mobilisés par cette lourde tâche durant cinq mois de l’année, pour lutter contre les repousses.

Dès 2016, la ville s’est ainsi dotée d’une balayeuse nouvelle génération munie d’un balai en acier, ainsi que de deux appareils à brosse rotative avec conducteur marchant appelé « Mosquito »). L’arrachage manuel, l’utilisation des « Mosquito » et des balayeuses mécaniques, alternatives retenues pour passer au zéro pesticide, engendrent un surcroît de travail pour les agents municipaux.

2,8 km de rues entretenues chaque jour

Deux à trois passages par an sont estimés pour compléter le désherbage au Katoun. Il faut une journée à deux agents (passage du « Mosquito » et souffleur) pour entretenir 2,8 km de trottoirs. Le rendement est donc très en dessous de celui au désherbage par traitement chimique.

En quelques chiffres…

360 km : c’est la longueur des trottoirs dans la ville

8 400 : c’est le nombre de pieds d’arbres à surveiller

113 km : c’est la distance à traiter dans les cimetières

 

Et si on fleurissait nos pieds d’arbres ?

Mauvaises herbes… mais bonnes idées ! La pousse des herbes folles en pieds d’arbres a donné l’idée à certains habitants de fleurir les pieds d’arbres situés devant chez eux. Depuis 1 an, la ville encadre cette pratique à travers l’attribution d’un « permis de végétalisation ». Il est ainsi possible de devenir soi-même acteur de l’embellissement et du fleurissement de l’espace public en végétalisant une petite parcelle : mur extérieur, bordure de trottoir ou pied d’arbre.

Si vous avez la main verte, mais n’êtes pas un spécialiste de la botanique, la Ville peut apporter un soutien technique à votre projet, et même du matériel pour préparer la fosse de plantation, en fournissant l’apport de substrat et un petit lot de végétaux lors du premier aménagement. Il s’agit plus précisément de quelques plants adaptés à votre pied d’arbre, assortis de conseils sur la plantation et l’entretien.

Renseignements sur le site internet de la ville ou auprès de la direction des espaces verts, par téléphone au 01 48 79 66 50 ou par e-mail à l’adresse espvertsdirection@aulnay-sous-bois.com.

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Biodiversité Environnement

Terrain de la croix-blanche : Le directeur général des services techniques de la Ville répond à la désinformation d’une association

Atteints de pourridié racinaire, les troncs de trois arbres du terrain de la Croix-Blanche se creusaient. – DR

Trois arbres du terrain de l’ancien hôtel des impôts, situé avenue de la Croix-Blanche, ont été abattus suite à une maladie repérée lors d’un diagnostic sanitaire. Lundi, une association affirmait que des arbres en bonne santé avait aussi été abattus, sans considération des services techniques de la Ville. Un mépris que ne tolère pas le Directeur Général des Services Techniques, Monsieur Jean-Georges Soumy.

Le communiqué mensonger et insultant d’Aulnay Environnement.

Le communiqué faisait lundi la Une du blog écologiste MonAulnay.com : « Les chênes du terrain de la Croix Blanche abattus ». Rédigé par une association pourtant reconnue, ce communiqué affirmait que « l’élimination des chênes du terrain de la croix-blanche a commencé ». Rien que ça, un massacre à la tronçonneuse. Pour l’association auteure de ce communiqué, « aucune analyse scientifique n’est invoquée » dans cette intervention des services techniques. Il est également regretté qu’« aucune concertation n’a été proposée » autour de cet abattage. De plus, le communiqué assurait que la Ville ne faisait « aucune distinction entre arbres malades et en bonne santé ».

Ces quelques lignes ont ensuite été reprises par opportunisme politique par certains militants d’opposition sur les réseaux sociaux, afin de suggérer que la municipalité organise « un nettoyage en règle pour une future rentabilité immobilière ». Autrement dit, un projet de bétonnage dans un quartier déjà traumatisé lors de la précédente mandature quand l’ancienne équipe municipale voulait imposer sur ce terrain des buldings aux riverains.

Tout ceci a profondément blessé les services techniques municipaux dont le travail a été souillé et dont la compétence a été remise en cause pour tout ce petit monde. Le directeur général des services techniques de la Ville d’Aulnay-sous-Bois a ainsi rédigé une note d’information au Maire Bruno Beschizza afin de l’éclairer sur les rumeurs colportées indignement. Nous pouvons ainsi lire : « Laisser entendre que les agents de la ville ont procédé à cet abattage pour des raisons autres que la seule sécurité des Aulnaysiens est une honte et un mensonge. Je vous précise que cette parcelle comporte 8 chênes et des érables. Or, seuls 3 arbres ont été abattus, car ils étaient malades ».

Le directeur répond également aux accusations d’absence de concertation avec les riverains, premiers concernés par l’abattage de ces arbres. « Votre volonté d’information est scrupuleusement respectée par les services techniques puisque systématiquement une lettre d’information administrative est rédigée et boitée par les services sur la zone concernée (…). Les coordonnées du responsable de la ville en charge de ce sujet figurent sur ces lettres (…). Monsieur BOUGOURD, auteur du communiqué repris sur le blog, a rencontré ce technicien, sur place, le lundi 26 février 2018 et a obtenu toutes les informations qu’il souhaitait ». Rien n’a donc été caché à l’association et les riverains ont été informés de cet abattage.

La note d’information adressée au Maire par les services techniques.

Il est important de rappeler que les agents des services techniques sont des professionnels compétentes et passionnés. Cela leur fend également le coeur de devoir couper des arbres remarquables que nous avons tous connu durant des décennies, parfois même dans des conditions d’urgence après des phénomènes météorologiques exceptionnels. Les arbres en milieu urbain ne sont malheureusement pas éternels. Mais il serait mensonger de dire que la Ville procède à une déforestation massive d’Aulnay-sous-Bois.

Pour preuve, en 2017, un budget de 146 000€ a été consacré au remplacement des arbres morts, malades ou sénescents, accidentés et vandalisés. A titre d’exemple bien concret, le remplacement des platanes abattus à l’automne dernier avenue Jean Jaurès, boulevard Lefèvre et route de Bondy, afin de prévenir le risque de rupture de charpentières ou de chute d’arbres, a déjà commencé. Des plantations sont ainsi en cours d’achèvement, et d’ici fin mars, 135 sujets de 4 à 5 mètres de haut au minimum seront plantés dans ces mêmes rues. La reconstitution de la palette végétale est bien activée, avec une diversification des espèces afin de limiter les risques de propagation des virus parasitaires actuels.

Grâce au professionnalisme des services techniques, à leur passion et leur savoir-faire connu et reconnu, Aulnay ne sera donc pas sans bois demain…

 

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Biodiversité Environnement Parcs et jardins

Ne jetez plus votre sapin, valorisez le !

Cette année, les sapins ne feront pas le trottoir. En effet, la Ville organise pour la première fois une collecte des sapins de Noël usagés sur douze emplacements répartis sur le territoire communal dès aujourd’hui et jusqu’au 31 janvier 2016.

Les sapins de Noël font la joie des familles pendant les fêtes de Noël. Mais après, ils terminent souvent sur le trottoir sans rancune. | © 93600INFOS.fr / Alexandre Conan
Les sapins de Noël font la joie des familles pendant les fêtes de Noël. Mais après, ils terminent souvent sur le trottoir sans rancune. | © 93600INFOS.fr / Alexandre Conan

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Animaux Biodiversité Climat Environnement

La Maison de l’Environnement lance cette semaine une exposition sur la fonte des glaces

A la veille de la conférence mondiale sur le climat qui aura lieu bientôt en France à quelques kilomètres d’ici, la Maison de l’Envrionnement ouvre cette semaine une exposition relative au réchauffement climatique et aux changements de notre monde: « La banquise fond, que fait-on ? ».

L'exposition, gratuite, est ouverte jusqu'au 29 janvier 2016. | © Martha de Jong Lantink
L’exposition, gratuite, est ouverte jusqu’au 29 janvier 2016. | © Martha de Jong Lantink