Si les titres des articles de cette nouvelle chronique seront un ton racoleur leur fond n’en sera pas moins intéressant, du moins je le souhaite. Lors du dernier conseil municipal, le Maire a annoncé l’éviction de deux adjoints n’ayant pas exercé leurs fonctions depuis environ un an. Revers de la médaille: l’opposition municipale s’alourdit d’un groupe supplémentaire.
Abdel Benjana et Fouad Guendouz, deux élus socialistes, ont été démis de leur fonction en raison de leur absence aux séances du conseil municipal depuis, respectivement, 10 et 11 séances. Ainsi, il se sont vus retirer leurs indemnités de 2236 et 636 €. Depuis longtemps la tension était de mise entre ces élus et le maire selon divers communiqués et ressentis politiques. Ce nouvel éclat de la majorité réduit un peu plus le camp municipal à un an des élections municipales. En effet, la municipalité socialiste élue en 2008 qui était à l’époque composée de 40 élus est réduite aujourd’hui à 30 élus. Proportionnellement, l’opposition c’est élargie passant de 13 membres à 23 membres.
L’UMP qui formait l’opposition en 2008 c’est depuis divisée en 2 avec la création du groupe UDI (anciennement « Républicains sociaux ») et a été rejointe par les verts et plus récemment par un nouveau groupe d’indépendants. En effet, ce groupe est formé depuis quelques jours par Alain Boulanger et les deux élus déchus.
Ce nouveau tremblement politique est un véritable danger pour la gauche à quelques mois des échéances municipales. La droite n’est certes pas unie à ce jour pour affronter la gauche mais elle non plus n’est plus solide et compacte. La réussite de 2008 semble loin derrière…