Hier soir, France 3 Paris- Île de France a consacré une partie de son édition du 19/20 à la campagne pour les élections municipales 2014 à Aulnay-sous-Bois. Les journalistes se sont interrogés pour savoir quel est l’impact de la fermeture de l’usine automobile PSA sur la campagne et sur les projets des candidats. Gérard Ségura (PS), Bruno Beschizza (UMP) et Jacques Chaussat (UDI) ont été interrogés.
Il y a quelques semaines sortait la dernière C3 de l’usine PSA-Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois. Dans quelques mois, l’usine fermera définitivement ses portes. Pourtant, près de 1000 ouvriers sont toujours sans solution d’avenir et risque de se retrouver à Pôle emploi, et ce malgré les engagement de la direction lors du plan social décidé en juillet 2012. Aujourd’hui, la réflexion porte sur l’avenir économique du site. Que va-t-il devenir et que faire de ces 270 hectares industriels ? Un « territoire plus grand que la défense à un endroit stratégique en région parisienne » clame Gérard Ségura, maire (PS) sortant et candidat à sa propre réélection. Pour lui, la question est de savoir « comment faire pour récupérer le nombre d’emplois qui ont été supprimés […] et de peut-être le doubler ou le tripler ».
France 3 Paris-Île de France, qui consacrait un reportage dans son édition du 19/20 ce dimanche à ce sujet, a aussi interrogé les autres candidats de ces élections municipales de mars 2014. « Je n’arrive pas avec un bilan dramatique comme le maire sortant » déclare Bruno Beschizza (UMP), l’un des concurrents de droite les plus dangereux pour le maire socialiste. Celui qui n’est pas encore ancré dans la ville estime incarner « le projet du futur d’Aulnay-sous-Bois » et se dit « venir en humilité et en authenticité ». « Le maire d’Aulnay-sous-Bois doit être capable de faire comprendre aux entreprises quel est leur intérêt de revenir ici » a-t-il ajouté. Jacques Chaussat, le candidat UDI, aulnaysien depuis plus de 40 ans, souhaite lui aussi un « nouvel élan pour la ville d’Aulnay » et y « redonner une dynamique » en faisant « venir des entreprises » et en créant « des dispositifs de formation » pour « faire baisser le chômage et redonner de l’emploi ». Si les deux candidats de la droite et du centre s’opposeront au 1er tour dans le but de s’y imposer, ceux-ci n’excluent pas de faire union au second tour.