Le journal « Le Parisien » a récemment dévoilé sa liste des 70 villes françaises à suivre lors des prochaines élections municipales. Parmi ces villes, ont retrouve deux villes de la Seine-Saint-Denis: Saint-Denis mais également Aulnay-sous-Bois. La rédaction du quotidien classe notre ville dans la catégorie des communes « au coeur de la crise » avec la fermeture de l’usine PSA.
Le quotidien d’information « Le Parisien » a publié cette semaine une carte des soixante-dix villes françaises à surveiller en mars prochain lors des élections municipales. Ces communes ont été classées en six catégories: « bastion PS », « bastion UMP », « test pour le FN », « ténor en liste », « mairie qui pourrait basculer » et « ville au coeur de la crise ». Parmi les communes sélectionnées, nous retrouvons Paris, Rouen, Le Havre ou encore Lille pour le nord de la France ; Caraix, Rennes et Nantes pour l’ouest ; Florange, Strasbourg et Nancy à l’est ; Tulle, Lyon, Toulouse, Marseille au sud de la France.
Sur la carte mise en ligne sur le site du journal, nous pouvons voir deux villes du département de la Seine-Saint-Denis, dans deux catégories différentes: Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois. Saint-Denis a été classée par le journal comme une ville pouvant basculer. « Voilà une bataille qui pourrait engendrer des crispations au niveau national. Le PS veut ravir ce bastion communiste depuis 80 ans et plus grande ville de Seine-Saint-Denis. Le député socialiste Mathieu Hanotin, a annoncé sa candidature aux municipales… refusant de fait l’union proposée par le maire sortant (PC) Didier Paillard. A 35 ans, ce proche de Claude Bartolone a battu en juin 2012 le député Patrick Braouezec (ex-PC). Une claque pour l’extrême gauche et un signe d’espoir pour le PS » indique le journal, rappelant également les résultats aux dernières élections dans la commune, à savoir une large majorité de voix pour François Hollande au 2nd tour des présidentielles en 2012 (65,34%), mais aussi une majorité de 51,12% pour le communiste Didier Paillard lors des dernières municipales. Aulnay-sous-Bois est, quant à elle, classée dans la colonne du tableau « ville au coeur de la crise ». Pour le journal, la ville de l’est parisien est « minée par la fermeture de l’usine PSA. » Le journal ajoute également: « Ancien bastion de la droite conquis en 2008 par le PS, le maire sortant Gérard Ségura tentera de défendre ses positions face à une droite divisée entre deux candidats. D’un côté, le conseiller régional Bruno Beschizza, figure montante de l’UMP, nouveau venu en terres aulnaysiennes. De l’autre, le centriste Jacques Chaussat, ex-maire adjoint. »
Pour rappel, les présidentielles de mai 2012 avaient mené Aulnay en forte position pour la gauche avec 62,7% des votes en soutien au candidat socialiste, contre une égalité quasi-parfaite en 2008 lors des municipales affrontant Gérard Ségura (PS, 50,43%) à Gérard Gaudron (UMP, 49,57%), maire sortant de l’époque.