Célèbre figure de l’association Créo Adam, spécialisée dans l’aide à la création d’entreprise, Moktar Farhat est à présent candidat aux municipales 2014 pour tenter d’emporter avec lui Aulnay-sous-Bois. Se présentant sans étiquette, il espère bien porter « Aulnay vers le haut ». Il en a fait son slogan de campagne.
Jusqu’à l’an dernier, il était connu à Aulnay comme l’un des fondateurs de l’association Créo Adam, chargée d’aider à la création d’entreprise. Désormais, Moktar Farhat est candidat en tête d’une liste sans étiquette pour les prochaines municipales. Celui qui refuse le « clivage gauche-droite, patron-ouvrier » a affirmé hier dans le journal « Le Parisien » être prêt pour les élections à Aulnay-sous-Bois. « La liste est faite, on la déposera mercredi prochain (NDLR: le 5 mars) », annonce-t-il. Avant de se lancer officiellement auprès du grand public, Moktar Farhat a mené une « web-campagne », en 11 débats sur Internet via le réseau social Facebook, qui ont chacun totalisé entre 2 000 et 3 000 vues. « Il va désormais investir les marchés de la ville avec ses partisans » a indiqué le journal dans ses colonnes.
« A 36 ans, ce consultant en développement économique, père de deux enfants, est sûr de lui : « On sera présent au second tour. Et on se maintiendra ». Pas question donc, de prêter allégeance à un vainqueur potentiel. « On veut faire prendre conscience qu’il y a une vie en dehors des partis ». Sa liste, « Aulnay vers le haut », comprend des chefs d’entreprise, un éducateur sportif, des agents territoriaux. » Pour lui, la priorité est de lutter contre la « morosité économique », en agissant pour la formation (renforcer le soutien scolaire, mettre en place des conseillers emploi dans les écoles), pour les entreprises (création d’une cellule d’aide aux sociétés en difficulté).
« Moktar Farhat reproche au maire sortant Gérard Ségura d’avoir « pris position pour les syndicats » de PSA » précise le journal. Le candidat sans étiquette indique également avoir rencontré les responsables du groupe automobile et de l’UIMM, puissant syndicat patronal. « Il faut travailler en partenariat avec eux. Des fonds pour la formation existent, ils peuvent servir à mettre en place une école d’ingénieurs, un incubateur de talents ».