Dans un communiqué transmis cet après-midi à la presse, le Maire (UMP) d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza « se félicite que le Conseil de Paris ait approuvé la présentation de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024. » Selon le premier magistrat de la ville, « cette aventure est une chance pour la Seine-Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois en particulier », rappelant les atouts de la commune pour accueillir des infrastructures d’un tel événement d’envergure internationale: « avec l’arrivée d’une gare du Grand Paris mais aussi avec le site PSA et ses 180 hectares à aménager, ses 3 autoroutes et ses 2 aéroports à proximité, Aulnay peut devenir un pilier dans l’organisation de ces JO. C’est une nouvelle façon de montrer que la Ville d’Aulnay-sous-Bois peut devenir un pôle d’attractivité dans le Nord-Est parisien » ajoute l’édile. « Le Grand Paris prend d’ailleurs à cette occasion tout son sens car c’est n’est qu’en travaillant ensemble que Paris et sa banlieue pourront faire vivre cette grande idée » conclut-il.
Paris et sa région se lancent dans l’aventure des JO de 2024
Le Conseil de Paris a approuvé lundi matin à une très large majorité l’engagement de la capitale dans une candidature pour l’organisation des jeux Olympiques et paralympiques 2024. « Nous voilà engagés dans l’aventure olympique » s’était satisfaite la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo à la sortie de la réunion. C’est désormais à elle qu’il appartiendra de cosigner l’acte officiel de candidature avec le Comité national olympique (CNOSF). Cette annonce rappelle cependant que Paris a déjà trois rivales déclarées : Boston, Hambourg et Rome.
Si Bruno Beschizza a réagit à cette nouvelle dans un communiqué, c’est aussi pour rappeler les atouts de notre ville pour accueillir des infrastructures nécessaires à la bonne tenue de ces Jeux Olympiques. Si les 180 hectares du site de l’ancienne usine PSA furent un temps évoqués pour accueillir le village olympique, cette option semble de moins en moins avancée dans les médias. Pourtant situé aujourd’hui à quelques kilomètres de l’aéroport de Roissy et demain à une centaine de mètres de la future gare du Grand Paris, la friche industrielle abandonnée en 2014 par le groupe automobile semble se faire distancer par des villes comme Saint-Denis, La Courneuve ou encore Le Bourget, des communes dotées de gares RER et de stations de métro.