Une violente vague d’orages, avec d’importantes rafales de vent, s’est abattue sur Aulnay-sous-Bois ce vendredi. Plusieurs arbres n’ont pas pu faire face et sont tombés à terre.
Gros coup dur pour le patrimoine arboricole de la ville ce week-end. Plusieurs arbres se sont couchés dans la ville suite à une soirée orageuse très intense qui s’est abattue sur la région parisienne, vendredi 27 juillet en fin d’après-midi. D’importants dégâts ont été constatés cette nuit au Parc Robert Ballanger avec notamment la chute de deux arbres remarquables près du lac du parc. Un autre arbre s’est coupé plus tôt en fin d’après-midi sur la rue Anatole France, au niveau de la Place L’Herminier, sans faire de victime.
Depuis hier soir, les services municipaux sont particulièrement mobilisés malgré cette période estivale pour remettre en état la ville, et notamment évacuer les arbres et branches qui ont pu tomber sur la voie publique. Un gros nettoyage des rues arborées va se poursuivre durant les prochains jours.
Face à ceux qui prétendent « avoir un avis sur tout », les riverains de la Place Jean-Claude Abrioux prennent la parole pour défendre un souhait d’embellir leur quotidien.
Dans un document diffusé cette semaine, un collectif d’habitants et de commerçants de la Place Jean-Claude Abrioux fait part de sa plus vive désapprobation concernant les polémiques qui circulent concernant le projet d’aménagement du quartier. Victimes d’associations politisées, ils estiment ne pas être entendus et réclament un projet de « revalorisation » et de « changement » pour revitaliser une place « glauque ».
Preuve (s’il en fallait) des motivations politiques de certaines associations et blogs locaux concernant le projet d’embellissement de la Place Abrioux : pas une seule ligne n’a été rédigée suite à l’abattage récent de plusieurs tilleuls dans la cour du Collège Le Parc… pourtant situé sur la même Place Abrioux. Evidemment, ce chantier n’est pas mené par la municipalité mais par une autre collectivité dont l’étiquette politique est certainement plus proche de ces agitateurs politisés qui ne cherchent qu’à servir leurs intérêts… pour 2020.
BONUS
Si vous souhaitez en savoir plus sur le projet de parking souterrain, avec la création d’une place piétonnisée et végétalisée, que souhaite mener la municipalité, nous vous conseillons de (re)lire cet article publié fin 2017 sur notre site internet. Nous reviendrons d’ailleurs prochainement sur la présentation détaillée du projet qui a été menée par la ville auprès des riverains le 15 mai dernier.
Trois arbres du terrain de l’ancien hôtel des impôts, situé avenue de la Croix-Blanche, ont été abattus suite à une maladie repérée lors d’un diagnostic sanitaire. Lundi, une association affirmait que des arbres en bonne santé avait aussi été abattus, sans considération des services techniques de la Ville. Un mépris que ne tolère pas le Directeur Général des Services Techniques, Monsieur Jean-Georges Soumy.
Le communiqué faisait lundi la Une du blog écologiste MonAulnay.com : « Les chênes du terrain de la Croix Blanche abattus ». Rédigé par une association pourtant reconnue, ce communiqué affirmait que « l’élimination des chênes du terrain de la croix-blanche a commencé ». Rien que ça, un massacre à la tronçonneuse. Pour l’association auteure de ce communiqué, « aucune analyse scientifique n’est invoquée » dans cette intervention des services techniques. Il est également regretté qu’« aucune concertation n’a été proposée » autour de cet abattage. De plus, le communiqué assurait que la Ville ne faisait « aucune distinction entre arbres malades et en bonne santé ».
Ces quelques lignes ont ensuite été reprises par opportunisme politique par certains militants d’opposition sur les réseaux sociaux, afin de suggérer que la municipalité organise « un nettoyage en règle pour une future rentabilité immobilière ». Autrement dit, un projet de bétonnage dans un quartier déjà traumatisé lors de la précédente mandature quand l’ancienne équipe municipale voulait imposer sur ce terrain des buldings aux riverains.
Tout ceci a profondément blessé les services techniques municipaux dont le travail a été souillé et dont la compétence a été remise en cause pour tout ce petit monde. Le directeur général des services techniques de la Ville d’Aulnay-sous-Bois a ainsi rédigé une note d’information au Maire Bruno Beschizza afin de l’éclairer sur les rumeurs colportées indignement. Nous pouvons ainsi lire : « Laisser entendre que les agents de la ville ont procédé à cet abattage pour des raisons autres que la seule sécurité des Aulnaysiens est une honte et un mensonge. Je vous précise que cette parcelle comporte 8 chênes et des érables. Or, seuls 3 arbres ont été abattus, car ils étaient malades ».
Le directeur répond également aux accusations d’absence de concertation avec les riverains, premiers concernés par l’abattage de ces arbres. « Votre volonté d’information est scrupuleusement respectée par les services techniques puisque systématiquement une lettre d’information administrative est rédigée et boitée par les services sur la zone concernée (…). Les coordonnées du responsable de la ville en charge de ce sujet figurent sur ces lettres (…). Monsieur BOUGOURD, auteur du communiqué repris sur le blog, a rencontré ce technicien, sur place, le lundi 26 février 2018 et a obtenu toutes les informations qu’il souhaitait ». Rien n’a donc été caché à l’association et les riverains ont été informés de cet abattage.
Il est important de rappeler que les agents des services techniques sont des professionnels compétentes et passionnés. Cela leur fend également le coeur de devoir couper des arbres remarquables que nous avons tous connu durant des décennies, parfois même dans des conditions d’urgence après des phénomènes météorologiques exceptionnels. Les arbres en milieu urbain ne sont malheureusement pas éternels. Mais il serait mensonger de dire que la Ville procède à une déforestation massive d’Aulnay-sous-Bois.
Pour preuve, en 2017, un budget de 146 000€ a été consacré au remplacement des arbres morts, malades ou sénescents, accidentés et vandalisés. A titre d’exemple bien concret, le remplacement des platanes abattus à l’automne dernier avenue Jean Jaurès, boulevard Lefèvre et route de Bondy, afin de prévenir le risque de rupture de charpentières ou de chute d’arbres, a déjà commencé. Des plantations sont ainsi en cours d’achèvement, et d’ici fin mars, 135 sujets de 4 à 5 mètres de haut au minimum seront plantés dans ces mêmes rues. La reconstitution de la palette végétale est bien activée, avec une diversification des espèces afin de limiter les risques de propagation des virus parasitaires actuels.
Grâce au professionnalisme des services techniques, à leur passion et leur savoir-faire connu et reconnu, Aulnay ne sera donc pas sans bois demain…
La Ville d’Aulnay-sous-Bois est riche d’un patrimoine bâti et végétal exceptionnel en région parisienne. Ce patrimoine de caractère, constitué au fil des époques, a permis à notre Ville de se forger une identité. L’actuelle municipalité œuvre à la protection et la valorisation de ces pépites qui font d’Aulnay-sous-Bois cette ville agréable à vivre que nous apprécions tous. 93600INFOS.fr revient sur ces actions de sauvegarde de notre héritage.
Depuis son élection en 2014, le Maire Bruno Beschizza défend et protège les zones pavillonnaires contre l’appétit des promoteurs immobiliers qui fut longtemps cautionné par l’ancienne municipalité. Dès 2015, le Maire et son équipe ont mené une révision du Plan Local d’Urbanisme, document qui structure et définit les règles de construction dans la ville. Cette révision permet de préserver ce tissu pavillonnaire qui forme le poumon de notre ville. Pour éviter des ruptures esthétiques, une charte architecturale, urbanistique et environnementale a été mise en place, comprenant des exigences adaptées à chaque quartier, en terme de gabarit, d’implantation et de style.
Le développement nécessaire d’Aulnay-sous-Bois ne doit ainsi pas entrer en contradiction avec la protection de ce qui est un atout formidable pour notre ville et son cadre de vie. Ce développement doit s’appuyer non seulement sur les pôles de centralité existants (pôle gare, vieux-pays, rose des vents…) et futurs (Place Jean-Claude Abrioux, gare du Grand Paris Express, quartier hybride sur PSA), mais aussi se concentrer le long des axes structurants (rue Jules Princet et route de Mitry (RD115), rue Jacques Duclos (RD44), boulevard Marc Chagall et rue Paul Cézanne (RN2), avenue Raoul Duffy (RD40), avenue Suzanne Lenglen (RN370). Le développement doit être ciblé et les transitions urbaines améliorées, en tenant compte du tissu urbain existant, notamment en diminuant les ruptures urbaines.
INTOX ! Beschizza ne poursuit pas le bétonnage de l’ancienne municipalité
En 2014, Bruno Beschizza avait durement critiqué le bétonnage inconsidéré mené dans tous les quartiers de la Ville, souvent en pleine zone pavillonnaire, par l’ancienne municipalité. La réalité, aujourd’hui, c’est que l’actuelle municipalité a freiné le bétonnage lancé par l’ancien Maire et est en conflit sur certains engagements pris avec l’Etat. Le Maire doit ainsi poursuivre la construction d’un minimum de logements, à un niveau cependant bien moindre que celui prévu avant son arrivée. 210 permis de construire ont ainsi été refusés depuis avril 2014 afin d’arrêter le « mitage » de la zone pavillonnaire. La construction de nouveaux logements sociaux a également été suspendue, se contentant seulement d’une reconstitution de l’offre démolie. Aulnay est déjà constituée de 38% de logement sociaux, soit bien plus que les 25% imposés par la loi.
C’est du concret : Depuis 2014, des bâtisses historiques protégées
Villa Pascarel – 3 rue Jacques Duclos
Acquise en 2015 par la Ville, cette construction en briques rouges a été rénovée et réaménagée afin d’y accueillir les locaux du CREA, le centre de création vocale et scénique d’Aulnay-sous-Bois. Cette bâtisse fût construite en 1939 au 3 route de Gonesse par Georges Frottiée, issu d’une famille d’agriculteurs bien connue à Aulnay, pour héberger sa fille et son mari, le Docteur Georges Pascarel. Elle se trouve à l’emplacement du château d’Aulnay démoli en 1907. L’implantation du CREA dans la Villa Pascarel redonne au lieu sa vocation artistique initiée par Jules Princet en 1906, qui avec son « Théâtre aux champs » entame une expérience théâtrale originale, en conjuguant le talent de personnalités du monde littéraire avec la participation d’acteurs bénévoles aulnaysiens.
La demeure du 2 rond-point Henri Dunant fait partie de ces constructions remarquables qui constituent l’Histoire de notre ville. Cette construction de la fin du 19ème siècle, d’inspiration renaissance, est particulièrement représentative des résidences de campagne qui ont marqué les premières heures du lotissement du Parc. Implantée dans l’axe de l’avenue Jean Jaurès, elle présente un point de fuite composé d’une fine tourelle personnalisée de nombreux décors : corniche, épis de faitage, panneaux en grès émaillés… En 1907, l’ascension d’un ballon de 500 m3 sur cette place marquera l’Histoire d’Aulnay-sous-Bois et formera une attraction extraordinaire pour les aulnaysiens. La municipalité a revendue cette bâtisse en 2017 à des acquéreurs qui ont su la rénover avec soin en conservant ses principales caractéristiques patrimoniales à l’extérieur.
Pavillon Dordain – 3 rue Charles Dordain
Ce pavillon en meulière situé à proximité de la rue Anatole France et de la gare RER a été sauvegardé par la Ville de l’appétit des promoteurs. Il abritera courant 2018 une Maison des projets, ouverte aux habitants, composée de 2 salles d’exposition autour des grands projets de la Ville. Le déménagement prochain de l’Office de Tourisme dans ces locaux permettra également de donner une dimension culturelle et attractive à cette bâtisse emblématique de l’architecture présente dans le tissu pavillonnaire aulnaysien. La création d’une Maison des projets dans ce lieu est une forme de retour aux sources. Autrefois, la Direction de l’Urbanisme était implantée dans ce bâtiment.
Laiterie Garcelon – avenue de la Croix-Blanche / du Clocher 😍
Ce terrain a accueilli durant de nombreuses années un relais de chasse pour des Parisiens en quête de villégiature à Aulnay suite à l’arrivée du chemin de fer. La construction d’origine sera complétée durant l’Histoire par des bâtiments à vocation agricole. Une boutique destinée à la vente du lait fabriqué sur place sera ensuite aménagée dans le prolongement d’un café. Cette exploitation familiale, tenue par Jeanne Terrisse et Géraud Léon Antonin Garcelon, restera en activité jusque dans les années 1960. Pour le protéger de la spéculation foncière, la ville a récemment acquis cet espace pour en faire, demain, un équipement à destination de la jeunesse et un restaurant gastronomique. Mêlant découverte des sens et éducation, ce lieu pourrait également comporter une ferme et un jardin pédagogique.
D’autres demeures ont aussi été protégées…
INFO ! De futurs pavillons rue des Saules 🙂
La municipalité souhaite la construction de pavillons sur plusieurs parcelles allant du 12 au 16 bis rue des Saules. Ces parcelles sont aujourd’hui occupées par un petit pavillon, un hangar désaffecté et un terrain vague non bâti. Un tel projet permettrait de revaloriser cette rue et de prolonger la zone pavillonnaire existante.
INTOX ! La Ville n’a pas oublié le terrain de la Croix-Blanche
La précédente municipalité avait pour projet de bétonner avec violence et sans concertation le terrain de l’ancien hôtel des impôts situé avenue de la croix-blanche. Comme il s’y était engagé auprès des riverains en 2014, Bruno Beschizza a stoppé le projet de construction d’immeubles. La Ville recherche aujourd’hui un projet viable financièrement qui s’intègrerait au mieux dans le quartier, en respectant les attentes de services de la population (mairie annexe, petite enfance, locaux associatifs…) et la nécessité de s’intégrer dans l’urbanisme du quartier. Tout aménagement envisagé sera mené en concertation avec les habitants. Aujourd’hui, le site est occupé par la base de vie du chantier mené sur le réseau d’assainissement du secteur, ce qui permet de limiter au maximum l’impact sur la circulation et le stationnement dans le quartier.
Une soixantaine d’arbres touchés par un parasite ont dû être abattus par la Ville. Ils seront remplacés au printemps par de nouvelles essences moins soumises à ces maladies endémiques.
Alors que la grippe fait rage en Île-de-France, nous allons aujourd’hui aborder un tout autre virus qui fait aussi ses ravages dans notre paysage: le phellin tacheté. Ce parasite agit en profondeur en s’attaquant à la structure du bois des arbres, au risque de causer des chutes. A Aulnay-sous-Bois, de nombreux platanes sont touchés et il n’existe aucun traitement curatif. Pour la sécurité des passants, une campagne d’abattage a été menée la semaine dernière avenue Jean Jaurès, entre l’allée de la Clairière et l’avenue Pierre Jouhet ; sur la route de Bondy, entre l’avenue du 14 Juillet et l’avenue Jules Jouy ; sur le boulevard Lefèvre entre les rues Jacques Duclos et Doudeauville. Ce sont pour ces mêmes raisons qu’un platane a dû être abattu cet été sur le boulevard de Strasbourg.
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Une soixantaine de platanes, âgés de 90 ans et plus, ont disparu du paysage. Un arbre sur trottoir n’est malheureusement pas éternel car il se développe dans un environnement urbain compliqué, victime d’accidents, de dégradations et aujourd’hui d’attaques parasitaires. Sa durée de vie moyenne oscille d’ordinaire entre 60 et 80 ans.
Une campagne de plantation aura lieu au printemps
Malgré les désagréments que peuvent occasionner les arbres d’alignement, tels que les feuilles mortes à l’arrivée de l’automne ou le manque de place pour se stationner, ces arbres font partie de notre paysage commun et incarnent la nature en ville. Les Aulnaysiens sont plus que tout attachés à la conservation de ce patrimoine végétal de qualité. Ainsi, la municipalité a décidé de replanter des arbres au printemps prochain, et même dès le mois de février, pour compenser ces pertes.
En lieu et place des platanes, les services de la Ville ont fait le choix de diversifier la palette végétale présente, à la fois pour des raisons esthétiques mais aussi pour limiter les risques de maladies endémiques. De essences nouvelles feront ainsi leur apparition : Charmes Frans Fontaine, Parrotia Persica ou encore Pruniers à fleurs. 135 arbres vont être replantés sur l’ensemble de la Ville durant les prochains mois.