Catégorie : High-tech

Entre Aulnaysiens, application web gratuite mise en place par la société Etyssa pour le compte de la ville d’Aulnay-sous-Bois en Juin 2012, a récemment rendu l’âme. Un message publié sur le site internet de petites annonces interactives indique que « suite à une décision de la municipalité Entre Aulnaysiens est désormais désactivé. » Pour les quelques utilisateurs qui fréquentaient l’outil, la société propose de « continuer à utiliser une des autres plateformes du réseau d’Etyssa » en utilisant les identifiants jusqu’alors employés sur Entre Aulnaysiens.

Lors de son lancement sous l’ancienne municipalité, ce service numérique était présenté par Oxygène comme une « plate-forme d’échanges, sorte de réseau social entre habitants, qui permet à chacun d’offrir ses services, de partager ses compétences dans des domaines aussi variés que la garde d’enfants, les voyages, la colocation, les loisirs créatifs, la cuisine, le covoiturage ou encore le soutien scolaire. » Faute de communication suffisante dès le lancement du service et par manque d’intérêt de la population, seules quelques dizaines d’aulnaysiens fréquentaient la plateforme chaque mois.

L’obligation de résultat, politique menée par la nouvelle équipe municipale dans un but de rationalisation des dépenses, n’étant pas atteinte par ce service numérique coûteux, la ville a donc décidé récemment de mettre un terme à l’opération. Notons toutefois que plus de soixante communes à travers la France disposent d’un outil similaire et dont l’utilisation est un véritable succès. En Seine-Saint-Denis par exemple, plusieurs villes cumulent les utilisateurs de tels services en milliers comme à Bondy, Rosny-sous-Bois encore Saint-Denis. Mais à Aulnay-sous-Bois, la sauce n’a pas pris.

Y aura-t-il bientôt des logos « -12 », « -16 » ou « -18 » sur les sites Web, de la même manière que l’on peut en trouver à la télévision ou sur les jeux vidéos ? Telle est en tout cas la question soumise au gouvernement par Daniel Goldberg le mois dernier. Et parce que le web ne doit pas être un espace banni aux enfants, il propose également de mettre en place des extensions en « .enf » et « .ado », lesquelles seraient réservées aux sites de confiance.