Mercredi dernier, Bruno Beschizza a organisé une réunion publique au gymnase Pierre Scohy pour sonder les parents d’élèves sur la réforme des rythmes scolaires. 24h après une rencontre avec les professeurs et directeurs d’écoles, le maire a reçu la satisfaction et le soutien des aulnaysiens. Cependant, de nombreux parents ont exprimé leur inquiétude quant au pouvoir de l’Education Nationale sur les enseignants. Si cette « crainte est légitime », le maire reste ferme : « Aulnay n’appliquera pas la réforme à la rentrée 2014. »
Catégorie : Société
Demain, dimanche 18 mai 2014 de 11h00 à 19h00, les paroissiens de la chapelle Saint-Pierre de Nonneville proposeront une kermesse avec de nombreuses animations à la clé. Salon de thé, buvette, restaurant gastronomique, stands de jeux et de tir et brocante seront proposés pour animer votre dimanche après-midi. La chapelle se situe au 52 rue de Reims à Aulnay-sous-Bois, au coeur de la zone pavillonnaire du sud de la ville.
Ce soir dés 20h00, le maire (UMP) d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza se confrontera aux parents aulnaysiens au gymnase Pierre Scohy sur le sujet de la réforme des rythmes scolaires. Cette réunion publique, ouverte à tous, intervient quelques jours après la décision prise par le conseil municipal de ne pas appliquer le décret Peillon à la rentrée 2014 dans les écoles de la ville. Dans une lettre destinée aux parents d’élèves, le nouveau maire justifie son choix par des raisons budgétaires: « J’ai soulevé les nombreuses inquiétudes qui portent aussi bien sur le financement de cette réforme extrêmement coûteuse, que sur les difficultés d’organisation et la qualité de ces nouveaux temps périscolaire ». 93600INFOS vous proposera de suivre cette réunion en direct via un live-tweet exceptionnel.
Hier matin, une quinzaine de fourgons de police sont intervenus le long de l’autoroute A3 pour démanteler l’un des plus importants camp de roms d’Aulnay-sous-Bois. Alors que la fermeture d’une voie de l’autoroute a été nécessaire, causant de nombreux bouchons sur les voies express adjacentes. Selon la presse, les familles qui s’étaient installées sur les lieux avaient évacué le terrain durant le week-end, créant aucune altercation ou violence.
La semaine dernière, le maire (UMP) d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza prenait un arrêté anti-mendicité. Respectant ainsi l’une de ses promesses phares de campagne. Mais la décision n’a pas fait que des heureux. Car si les policiers municipaux peuvent désormais demander aux mendiants de quitter les lieux en journée, ces agissements sont vus par certains comme une stigmatisation des roms et des plus pauvres.
Annoncé fièrement par Bruno Beschizza, maire (UMP) d’Aulnay-sous-Bois, l’arrêté anti-mendicité qui été pris par l’édile la semaine dernière ne cesse de faire réagir. surtout du côté des défendeurs des populations roms. Le collectif de soutien aux roms d’Aulnay défend dans un communiqué « une mesure sécuritaire inutile et agressive » et dénonce un renforcement de la stigmatisation des « populations roumaines et bulgares, vivant dans des conditions indignes dans des bidonvilles. » Pour les membres de ce mouvement, ce décret n’est qu’une étape préliminaire à une nouvelle évacuation de camps. « Les familles expulsées s’établissent alors dans les communes alentour, se retrouvant à nouveau face à l’incompréhension des riverains » déclarent-ils ainsi. « C’est pourquoi notre Collectif appelle à des mesures concertées pour rompre avec l’impuissance des pouvoirs publics : une table ronde régionale pour ne pas laisser les élus locaux seuls face à des situations complexes qu’ils ne peuvent gérer ; la mise en œuvre de la circulaire du 26 Août 2012 pour développer des solutions alternatives aux expulsions et aux autres mesures préliminaires. »
Du côté du collectif citoyen de la gauche humaniste, écologiste et solidaire, « Vivre mieux, ensemble, à Aulnay-sous-Bois », on rétorque « un acte discriminatoire en s’attaquant aux droits des plus fragiles. » Pour le collectif créé à l’occasion des dernières municipales, « cette pénalisation stigmatise les plus précaires, sans apporter de solution aux problèmes de pauvreté des Aulnaysiens » et « renonce à cet arrêté injuste. » Ainsi, le mouvement trouverait préférable de « mettre en place une vraie politique de lutte contre la grande pauvreté au lieu d’imposer des amendes à ceux qui n’ont rien. » Pour eux, il est important de « lutter contre les effets de la misère et non pénaliser les plus démunis. » Ce week-end sur les marchés, les membres du collectif se résoudront donc à « distribuer des mendiants afin d’interpeller la population aulnaysienne sur l’absurdité et l’iniquité d’une telle mesure. » En référence à la distribution de gâteaux en forme de feuille d’Aulne réalisée par le nouveau maire durant sa dernière campagne électorale.