Cette semaine, le gouvernement Français lance une grande campagne pour lutter contre le terrorisme et le départ de jeunes dans des missions djihadistes. Pour cela, un clip est actuellement diffusé sur internet et un site web a été mis en place. L’objectif pour le gouvernement étant de lutter contre la propagande radicale et d’éviter l’embrigadement des personnes les plus vulnérables. stop-djihadisme.gouv.fr propose de décrypter la propagande, puis de repérer et signaler les personnes au comportement pouvant être suspect. Par ailleurs, un numéro vert a été mis en place: il s’agit du 0 800 005 696.
Voici le clip actuellement diffusé par l’Etat (attention, images pouvant choquer la sensibilité des plus jeunes):
Arrêtés la semaine dernière, six jeunes de la cité de l’Europe comparaîtront fin août au tribunal correctionnel de Bobigny. En cause: des rodéos et parades à moto qui les mettent eux même en danger mais également les autres usagers de la route: conducteurs, cyclistes et aussi les piétons. Désormais, la police change de méthode et utilise la vidéo pour immortaliser les infractions routières.
Quelques fois, les jeunes amateurs de rodéos à moto mettent en ligne sur les réseaux sociaux des vidéos de leurs prestations qui peuvent être lourdes de conséquences. | Vidéo trouvée sur Facebook en 2013, puis republiée avec floutage par 93600INFOS
Hier matin, une quinzaine de fourgons de police sont intervenus le long de l’autoroute A3 pour démanteler l’un des plus importants camp de roms d’Aulnay-sous-Bois. Alors que la fermeture d’une voie de l’autoroute a été nécessaire, causant de nombreux bouchons sur les voies express adjacentes. Selon la presse, les familles qui s’étaient installées sur les lieux avaient évacué le terrain durant le week-end, créant aucune altercation ou violence.
La semaine dernière, le maire (UMP) d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza prenait un arrêté anti-mendicité. Respectant ainsi l’une de ses promesses phares de campagne. Mais la décision n’a pas fait que des heureux. Car si les policiers municipaux peuvent désormais demander aux mendiants de quitter les lieux en journée, ces agissements sont vus par certains comme une stigmatisation des roms et des plus pauvres.
Annoncé fièrement par Bruno Beschizza, maire (UMP) d’Aulnay-sous-Bois, l’arrêté anti-mendicité qui été pris par l’édile la semaine dernière ne cesse de faire réagir. surtout du côté des défendeurs des populations roms. Le collectif de soutien aux roms d’Aulnay défend dans un communiqué « une mesure sécuritaire inutile et agressive » et dénonce un renforcement de la stigmatisation des « populations roumaines et bulgares, vivant dans des conditions indignes dans des bidonvilles. » Pour les membres de ce mouvement, ce décret n’est qu’une étape préliminaire à une nouvelle évacuation de camps. « Les familles expulsées s’établissent alors dans les communes alentour, se retrouvant à nouveau face à l’incompréhension des riverains » déclarent-ils ainsi. « C’est pourquoi notre Collectif appelle à des mesures concertées pour rompre avec l’impuissance des pouvoirs publics : une table ronde régionale pour ne pas laisser les élus locaux seuls face à des situations complexes qu’ils ne peuvent gérer ; la mise en œuvre de la circulaire du 26 Août 2012 pour développer des solutions alternatives aux expulsions et aux autres mesures préliminaires. »
Du côté du collectif citoyen de la gauche humaniste, écologiste et solidaire, « Vivre mieux, ensemble, à Aulnay-sous-Bois », on rétorque « un acte discriminatoire en s’attaquant aux droits des plus fragiles. » Pour le collectif créé à l’occasion des dernières municipales, « cette pénalisation stigmatise les plus précaires, sans apporter de solution aux problèmes de pauvreté des Aulnaysiens » et « renonce à cet arrêté injuste. » Ainsi, le mouvement trouverait préférable de « mettre en place une vraie politique de lutte contre la grande pauvreté au lieu d’imposer des amendes à ceux qui n’ont rien. » Pour eux, il est important de « lutter contre les effets de la misère et non pénaliser les plus démunis. » Ce week-end sur les marchés, les membres du collectif se résoudront donc à « distribuer des mendiants afin d’interpeller la population aulnaysienne sur l’absurdité et l’iniquité d’une telle mesure. » En référence à la distribution de gâteaux en forme de feuille d’Aulne réalisée par le nouveau maire durant sa dernière campagne électorale.
Il s’agissait de l’une des promesses de campagne du nouveau maire. Bruno Beschizza, Maire (UMP) d’Aulnay-sous-Bois, a pris hier un « arrêté visant à interdire la mendicité » selon une dépêche de l’AFP, confirmée dans la nuit auprès de notre rédaction. L’arrêté, qui « concerne plusieurs secteurs de la ville dont celui de la gare », est effectif à compter du mardi 29 avril. Il consiste en une « interdiction de la mendicité -lorsqu’elle trouble la tranquillité des personnes ou entrave leur passage ou gêne la commodité de la circulation- précise le texte » dont nos confrères de l’AFP ont obtenus copie. Cet arrêté, qui est valable jusqu’au 30 septembre 2014, « fait état d’un -nombre croissant de personnes- mendiant dans la ville, -parfois de manière agressive ou avec enfants- » précise la dépêche. Bruno Beschizza, qui n’est autre qu’un ancien policier, a été élu fin mars avec 60,7% des voix face au socialiste sortant Gérard Ségura lors du second tour des élections municipales. A ce jour, plusieurs villes de France comme Nice, Montpellier, Chartres ou Nogent-sur-Marne ont pris ce type de décisions. A Paris aussi, trois arrêtés anti-mendicité avaient été pris en 2011 sur les secteurs des Champs-Elysées, des Grands magasins et du Louvre. Mais jugés inefficaces, ces arrêtés n’ont pas été reconduits en 2012. La prochaine décision que le maire d’Aulnay-sous-Bois prendra sera un arrêté anti-bivouac. Il permettra, entre autres, d’évacuer plus rapidement et plus simplement tout camps de roms qui s’installera sur le territoire communal. Cet arrêté pourrait être pris en partenariat avec la ville du Blanc-Mesnil selon diverses sources.