Suite au dépôt d’un préavis de grève, le réseau de bus des Courriers d’Île de France risque d’être perturbé à compter de ce mercredi 22 Avril 2015 et ce « pour une durée non définie » explique la compagnie. Mais selon l’entreprise, le mouvement social est peu suivi puisque le trafic s’annonce normal sur l’ensemble des lignes Keolis-CIF et Filéo pour la journée de mercredi et de jeudi.
Pour plus d’informations sur les conditions de circulation, la compagnie invite ses usagers à consulter les sites internet keolis-cif.com ou fileo.com, ou de contacter le bureau IBus par téléphone au 01 48 62 38 33.
Comme chaque année, les élèves enfants de l’Ecole d’Art Claude Monet exposent leurs travaux réalisés durant l’année à la Ferme du Vieux-Pays. Du 9 au 24 Mai 2015, venez découvrir l’exposition « En corps » ouverte tous les jours de 14 heures à 18 heures à l’exception du 14 Mai (Ascension).
Pour rappel, l’Ecole d’Art Claude Monet est l’une des plus grandes écoles non diplômantes de la région parisienne avec ses quelques 700 élèves, enfants et adultes, dirigés par leurs 12 professeurs. Tous sont initiés, pendant leur temps libre, aux techniques des différentes disciplines artistiques : dessin, peinture, gravure, tapisserie, photographie, céramique, modelage, bande dessinée, infographie ou encore histoire de l’art et visites-conférences. Pendant toute l’année, « la mission d’enseignement de l’EACM est complétée par la conception, l’organisation et la présentation d’expositions favorisant la rencontre entre le public et les œuvres d’art à l’Espace Gainville et à l’Hôtel de Ville » détaille l’école sur son site internet.
« Un préavis de grève à été déposé à partir du mercredi 22 avril 2015 à 00h01 » explique la compagnie des Courriers d’Île de France sur son site internet, précisant que ce préavis engage le conflit « pour une durée non définie ». Ainsi, un fort risque de perturbations est à prévoir sur l’ensemble des lignes CIF et Filéo, et en particulier sur les lignes de bus desservant Aulnay-sous-Bois (1, 15 et 43). Pour plus d’informations sur les conditions de circulation, la compagnie invite ses usagers à consulter les sites internet keolis-cif.com ou fileo.com, ou de contacter le bureau IBus par téléphone au 01 48 62 38 33.
Une association de parents d’élèves de la Seine-Saint-Denis a attaqué en justice l’Education Nationale suite à la banalisation d’une demi-journée de classe en octobre dernier par le Rectorat de Créteil. Afin d’organiser un moment de concertation avec les enseignants, une matinée de cours avait été annulée obligeant les municipalités à organiser dans l’urgence des solutions de compensation. Le tribunal administratif de Montreuil a condamné le Ministère sur cette décision « prise au mépris du principe de continuité́ du service public ».
Didier Grojsman, fondateur et directeur du CREA d’Aulnay-sous-Bois, a été récemment nommé chevalier de l’Ordre des Palmes académiques pour ses services rendus dans l’Education Nationale. Près d’un an après avoir été promu chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, l’aulnaysien se voit décoré d’une distinction honorifique instituée en 1808 par Napoléon.
A l’époque, les palmes académiques devaient honorer les membres de l’Université, structure de l’Etat en charge de l’éducation durant l’époque Napoléonienne. « Elles ne composaient pas un Ordre, au sens où nous l’entendons de nos jours, mais correspondaient à des titres honorifiques attachés à une fonction et étaient brodées sur l’épaule gauche du costume réglementaire » explique l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques sur son site internet.
Une distinction modifiée à de multiples reprises
Ainsi, selon un décret du 17 mars 1808, trois titres sont créés pour distinguer des fonctions éminentes et récompenser les services rendus à l’enseignement. Les Grands Maîtres de l’Université, Chanceliers, Trésoriers, Conseillers à vie pouvaient alors devenir « titulaires » de l’Ordre, les Conseillers ordinaires et Inspecteurs de l’Université, Recteurs et Inspecteurs d’Académie, Doyens et Professeurs de faculté pouvaient eux devenir « officiers de l’Université ». Quant aux Proviseurs, Censeurs, Professeurs des deux premières classes des lycées, Principaux des collèges et, à titre exceptionnel, autres professeurs de lycée, régents des collèges ou chefs d’institutions, ils peuvent être promus « officiers des Académies ».
Ces grades seront ensuite modifiés selon les époques par différents hauts responsables du pays. Ainsi, un décret du 9 décembre 1850 réduit ces grades au nombre de deux. 16 ans plus tard, l’Empereur Napoléon III valide l’initiative de son ministre Victor Duruy suggérant d’ouvrir la remise de ces distinctions « à des non-enseignants n’appartenant pas au monde universitaire mais ayant rendu, par leur action, des services signalés à l’éducation ». Il faudra attendre un décret du 4 octobre 1955, signé par le président René Coty, Edgar Faure étant président du Conseil et Jean Berthoin ministre de l’Education nationale, pour découvrir pour la première fois l’Ordre des Palmes Académiques dans son état actuel. Il comporte alors trois grades, celui de « Chevalier », d' »Officier » et de « Commandeur ».