(C)DR – Aulnay, le 24 novembre 2018. En spectacle au Théâtre Jacques Prévert, l’humoriste Ahmed Sylla a eu la chance de vivre un spectacle « Différent » avec l’accouchement en direct d’une spectatrice.
Avec un mois d’avance, il est né le divin enfant ! Hier soir, au Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, une femme enceinte a précipitamment quitté la salle pendant le spectacle de l’humoriste Ahmed SYLLA… pour mettre au monde son enfant ! Vous trouverez ci-dessous un article du journal Le Parisien qui résume les faits.
Aulnay : elle sort en plein spectacle… pour accoucher !
L’heureuse maman était venue applaudir le comédien Ahmed Sylla.
Aulnay laissera un souvenir bien particulier à l’humoriste Ahmed Sylla, de passage samedi soir sur la scène du Théâtre Jacques-Prévert. Adepte des échanges impromptus avec le public, le comédien n’a pu s’empêcher d’interpeller un couple quittant discrètement la salle. « L’homme s’est mis à crier : Ma femme perd les eaux, ma femme perd les eaux ! », raconte un témoin de la scène.
Appelés à la rescousse, les pompiers sont arrivés à temps, pour prendre en charge la femme. Celle-ci a accouché peu avant 22 h 30, dans le camion des secours, stationné devant le théâtre. Le bébé est bien portant. En mairie, on indique qu’Ahmed Sylla cherchait à entrer en contact avec les heureux parents, pour les inviter à assister à une autre représentation de son spectacle du début à la fin si possible.
Dans le cadre d’une enquête publique sur l’impact environnemental du CDG Express, la Ville d’Aulnay-sous-Bois a remis un avis défavorable au projet de liaison ferroviaire grande vitesse qui menace le fonctionnement des transports du quotidien et le cadre de vie des riverains de la ligne ferroviaire.
Depuis le 22 octobre 2018, la commune d’Aulnay-sous-Bois accueille l’enquête publique relative à la demande d’autorisation environnementale concernant le projet CDG Express, une liaison ferroviaire dont l’objectif est de relier l’Aéroport de Roissy-Charles De Gaulle à Paris en une vingtaine de minutes. 4 trains par heure sont prévus 7 jours sur 7, de 5h à 00h, dont la vitesse de passage sera de plus de 100km/h.
Le 14 novembre dernier, le conseil municipal a rendu un avis défavorable à ce projet. Depuis 2016, le Maire Bruno Beschizza ne cesse d’émettre des doutes quant à l’intérêt de ce projet pour les territoires qu’il traverse. Le CDG Express ne profitera en effet pas à nos villes mais va entrainer de nombreuses nuisances pendant les travaux et risque de perturber le fonctionnement du RER B déjà en dysfonctionnement chronique, mais aussi de la Ligne K qui permet de relier Paris à Crépy-en-Valois et propose une liaison directe à la Gare du nord depuis Aulnay-sous-Bois.
En l’état, Bruno Beschizza indique que « ce projet risque de dégrader le service de transport public global des Sequanodyonisiens, dont la qualité est déjà très perfectible » et a « proposé que la Ville d’Aulnay-sous-Bois rende un avis défavorable à la demande d’autorisation environnementale du CDG Express ».
Selon nos informations, et loin des polémiques politiciennes qu’on pu propager certains coutumiers du fait, le Comité des Usagers du RER B Nord s’est dite « satisfaite » de cette prise de position du Maire d’Aulnay-sous-Bois.
De nouvelles rames sur le RER B d’ici 2025
La ligne B du RER constitue une épine dorsale du réseau de transport francilien sur l’axe Nord-Sud. Cette ligne, qui assure jusqu’à 900 000 voyages par jour, revêt une importance majeure pour le fonctionnement de la région Ile-de-France.
C’est pourquoi, dans le prolongement de ses investissements sans précèdent pour offrir une meilleure qualité de service aux Franciliens sur toutes les lignes de la Région, Île-de-France mobilités, avec la RATP et SNCF, a décidé en juillet 2016 d’accélérer le remplacement des trains actuellement en circulation par un matériel plus capacitaire, performant, confortable et adapté aux contraintes d’exploitation de la ligne, initialement prévu à partir de 2029-2030.
Depuis le début de l’été et le vote de la loi dite « Schiappa », de nombreuses rumeurs circulent sur les réseaux sociaux concernant de nouveaux cours d’éducation sexuelle à l’école enseignés de la maternelle au lycée. Bruno Beschizza a écrit cette semaine au Ministre de l’Education pour obtenir des éléments précis afin de rassurer les parents.
Le contexte
Au début de l’été, Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité des hommes et des femmes, a défendue au parlement une proposition de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Promulguée en France le 5 août dernier, cette loi fait suite aux mouvements « Balance ton porc » et « Me Too » observés depuis maintenant près d’un an. Partout dans le monde, et notamment en France, la parole de femmes victimes de viols ou de violences sexuelles sexistes s’est libérée, particulièrement sur les réseaux sociaux.
La promulgation de cette loi, mais aussi des déclarations de la Ministre sorties de leur contexte, ont favorisé l’émergence de nombreuses rumeurs et fake news. On le sait : les réseaux sociaux sont un moyen propice pour répandre facilement informations et désinformations. Dans une époque où la parole publique est souvent décrédibilisée, et mise en doute, les rumeurs vont bon train.
Ces rumeurs affirment qu’il y aurait dès la rentrée de l’éducation sexuelle à l’école, de la maternelle jusqu’au lycée. Trois cours seraient ainsi dispensés obligatoirement chaque année pour chaque tranche d’âge. Des rumeurs disent que les enfants auraient par exemple à apprendre en classe ce qu’est la masturbation. D’autres affirment même que cette loi légalise la pédophilie.
Et à Aulnay-sous-Bois ?
A Aulnay-sous-Bois, plusieurs groupes Facebook citoyens existent, tels que « Seuls Les Aulnaysiens Peuvent Comprendre » ou « Au coeur d’Aulnay ». Ils rassemblent parfois plusieurs centaines voir milliers d’internautes, aulnaysiens ou non. Durant tout l’été, les rumeurs sur la loi Schiappa ont été un sujet de discussion particulièrement animé.
Le 25 août dernier, un internaute bien connu des services de police a réalisé une vidéo virale dans laquelle, suite à ces rumeurs, il menaçait « de barricader les écoles, et de faire une guerre psychologique aux directeurs s’ils mettent en place des cours d’éducation sexuelle ». Deux jours plus tard, le 27 août, ce même internaute a fait circuler une nouvelle vidéo où il indique vouloir rencontrer le directeur de l’école de Savigny sur ces sujets.
Répondre aux inquiétudes pour protéger les enseignants
Face à la multiplication des menaces, et des inquiétudes soulevées par de nombreux parents perdus dans ce flot d’informations et de rumeurs, le Maire Bruno Beschizza a adressé un courrier au Ministre de l’Education nationale le 27 août.
Dans ce courrier, le Maire informe le Ministre de ces faits qui l’inquiètent : « des informations concordantes m’indiquent que des parents d’élèves voudraient organiser des mobilisations contre de tels enseignements » précise t-il. Bruno Beschizza rappelle également que « l’école de la République est là pour instruire et former nos enfants ».
Cette démarche a pour objectif d’obtenir « des éléments rassurants » concernant ces cours d’éducation sexuelle afin d’endiguer les rumeurs et de rassurer les parents. A l’époque de l’écriture du courrier, les membres du Gouvernement n’avaient pas encore pris la parole pour démentir les rumeurs qui inquiétaient certaines familles.
Pourquoi écrire au Ministre ?
Au vu des menaces proférées contre l’école de la République, mais aussi contre des agents de l’Education nationale, le Maire joue son rôle de protecteur de l’ordre public. Les pouvoirs de police du Maire prévoient une lutte contre les atteintes à la tranquillité publique et la mise en place de moyens pour le maintien du bon ordre public. Ce courrier vise à obtenir des éléments factuels et précis qui correspondent à ce rôle de protection.
Ce courrier n’avait pas pour objectif de donner une tribune aux rumeurs. Tout le monde en convient : il est évident que la pédophilie n’est pas légalisée, et que des martiens ne vont pas prendre la place des enseignants dans les écoles. Mais au delà de dire ce que ne seront pas les cours d’éducation sexuelle, il convient d’expliquer ce que contiendront ces enseignements.
L’an dernier, en 2017, 250 000 victimes de viols ou de violences sexuelles ont été recensées en France. Au vu de ce nombre, et de la gravité des faits dont sont victimes de trop nombreuses personnes, il devient urgent de ne pas se quereller autour de polémiques politiciennes stériles, mais plutôt de mettre en oeuvre des moyens pour lutter contre ces phénomènes de société.
Depuis le 1er janvier 2017, les communes ne peuvent plus utiliser de produits désherbants comportant des molécules chimiques nocives pour l’environnement. Une véritable aubaine pour l’épanouissement des herbes folles… qui ne font pas que des heureux.
La fin de l’usage de pesticides pour traiter les herbes folles sera bénéfique pour l’environnement. C’est en tous cas l’objectif des nouvelles règlementations qui interdisent aux communes d’utiliser des produits phytosanitaires pour désherber depuis le 1er janvier 2017. Et les particuliers ne seront pas en reste puisqu’il faudra se passer de ces produits herbicides et insecticides dès le 1er janvier 2019.
Pour autant, ces mesures ne doivent pas compromettre la qualité du cadre de vie de chacun. Les herbes folles sont plus difficilement traitables sans produit chimique, et donc plus visibles en ville. Certaines, de taille limitée, sont tout à fait acceptables dans le paysage urbain. D’autres, plus envahissantes, ne peuvent être laissées sur l’espace public. Ceci implique la mise en place de nouvelles techniques alternatives de désherbage comme l’emploi de produits écologiques ou le recours à un entretien mécanique.
Le glyphosate n’est plus utilisé depuis 2015 à Aulnay-sous-Bois
Le retour des herbes folles dans nos rues n’est pas un signe de désengagement de la commune. Il traduit une nécessité de traiter les espaces publics de façon plus douce et naturelle, afin de préserver la biodiversité et la santé des habitants.
Pour les espaces minéraux (trottoirs, places publiques, parkings), la ville utilise des produits de désherbage doux. Depuis 2016, le Katoun a remplacé le tant controversé glyphosate. Ce produit à base d’acide provenant de l’huile de colza a une efficacité d’environ trois semaines. En complément, l’arrachage manuel et mécanique doit être effectué. Des agents de la ville sont mobilisés par cette lourde tâche durant cinq mois de l’année, pour lutter contre les repousses.
Dès 2016, la ville s’est ainsi dotée d’une balayeuse nouvelle génération munie d’un balai en acier, ainsi que de deux appareils à brosse rotative avec conducteur marchant appelé « Mosquito »). L’arrachage manuel, l’utilisation des « Mosquito » et des balayeuses mécaniques, alternatives retenues pour passer au zéro pesticide, engendrent un surcroît de travail pour les agents municipaux.
2,8 km de rues entretenues chaque jour
Deux à trois passages par an sont estimés pour compléter le désherbage au Katoun. Il faut une journée à deux agents (passage du « Mosquito » et souffleur) pour entretenir 2,8 km de trottoirs. Le rendement est donc très en dessous de celui au désherbage par traitement chimique.
En quelques chiffres…
360 km : c’est la longueur des trottoirs dans la ville
8 400 : c’est le nombre de pieds d’arbres à surveiller
113 km : c’est la distance à traiter dans les cimetières
Et si on fleurissait nos pieds d’arbres ?
Mauvaises herbes… mais bonnes idées ! La pousse des herbes folles en pieds d’arbres a donné l’idée à certains habitants de fleurir les pieds d’arbres situés devant chez eux. Depuis 1 an, la ville encadre cette pratique à travers l’attribution d’un « permis de végétalisation ». Il est ainsi possible de devenir soi-même acteur de l’embellissement et du fleurissement de l’espace public en végétalisant une petite parcelle : mur extérieur, bordure de trottoir ou pied d’arbre.
Si vous avez la main verte, mais n’êtes pas un spécialiste de la botanique, la Ville peut apporter un soutien technique à votre projet, et même du matériel pour préparer la fosse de plantation, en fournissant l’apport de substrat et un petit lot de végétaux lors du premier aménagement. Il s’agit plus précisément de quelques plants adaptés à votre pied d’arbre, assortis de conseils sur la plantation et l’entretien.
Renseignements sur le site internet de la ville ou auprès de la direction des espaces verts, par téléphone au 01 48 79 66 50 ou par e-mail à l’adresse espvertsdirection@aulnay-sous-bois.com.
Avec quelques semaines d’avance par rapport aux autres années, l’élagage des arbres d’alignement des rues a été effectué cet été. Il se poursuivra jusqu’à fin septembre.
Alors que la rentrée s’annonce déjà dans seulement quelques jours, l’automne approche aussi à grands pas. Et la chute des feuilles mortes s’amorce depuis déjà quelques jours suite aux fortes chaleurs du mois de juillet.
Cette année, la ville a lancé sa traditionnelle campagne d’élagage des arbres d’alignement plutôt afin de limiter au maximum les inconforts de l’automne pour les riverains des rues arborées. Ainsi, depuis la mi-juillet, l’entretien des arbres a été lancé dans une quarantaine de rues. Cet entretien annuel représente pour la ville un coût annuel de plus de 200 000€.
Tilleuls et platanes, ainsi que quelques frênes, vont ainsi bénéficier d’une véritable cure de jouvence. Chaque arbre a sa spécificité : qu’il soit en alignement dans une rue, isolé dans un parc ou protégeant du soleil une zone de repos. L’arbre subit des aléas tous les jours : le vent, les chocs, la vieillesse ou même l’attaque bactérienne. L’élagage est nécessaire pour maintenir les arbres en bonne santé dans un milieu urbain contraint. De plus, l’élagage permet d’équilibrer la silhouette et de donner une forme particulière aux arbres. Dans les rues d’Aulnay, leur coupe est dite « en rideau ».
L’élagage des rues se poursuivra jusqu’à la fin du mois de septembre, ce qui permettra de faciliter le ramassage des feuilles mortes durant l’automne. Plus de 3 500 arbres d’alignement sont concernés.
Des arbres ont aussi été plantés cet été
La période estivale a également été particulièrement dévastatrice avec plusieurs arbres coupés suite aux violents orages qui se sont abattus fin juillet sur la ville. Le Parc Robert Ballanger est ainsi resté fermé plusieurs jours afin de sécuriser les nombreuses branches tombées au sol, ainsi que le saule pleureur qui n’a pas supporté le vent. Plusieurs arbres ont aussi nécessité des interventions d’urgence dans la ville, notamment avenue Anatole France et Boulevard Lefebvre.
Dans le quartier de la Rose-des-Vents, dans le cadre de l’aménagement d’un nouveau parking rue Paul Cézanne, plusieurs nouveaux arbres ont été plantés au début de l’été afin d’améliorer le cadre de vie des habitants et de végétaliser ce nouvel espace de stationnement devenu nécessaire depuis le déménagement du marché de la Rose-des-Vents en 2016.
La cité de l’Europe a également bénéficié de l’aménagement d’un jardin partagé cet été. A la demande des habitants, 12 jardinières ont été réalisées par les services techniques municipaux afin de mettre en place des jardins partagés pédagogiques gérés par les centres sociaux. Dans le cadre de ce projet, l’Amicale des Locataires du quartier a fourni un arbre d’ornement qui a été inséré. Ce projet a pour objectif de renforcer le lien social et de développer une agriculture urbaine de proximité, respectueuse de l’environnement.