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La fermeture des magasins le dimanche fait sa première victime dans les Yvelines

La question fait rage depuis la rentrée. Le travail dominical, autorisé seulement dans certaines conditions encadrées par la loi, est souvent remis en cause. Certains ouvrent, d’autres non. La loi paraît absurde pour certains et trop dérogée pour d’autres. Dans les Yvelines, elle sonne déjà la fermeture définitive d’un magasin de bricolage.

Après Bricorama l’an dernier, ce sont les enseignes Castorama et Leroy-Merlin qui ont été contrainte de fermer les rideaux de fer le dimanche en cette rentrée. Une décision qui n’est pas appliquée en signe de protestation. | (C) AFP / Philippe Huguen

Privée d’ouverture dominicale, l’enseigne Bricorama à Montigny-le-Bretonneux, dans les Yvelines, va fermer ses portes. Pour la direction, la fermeture d’un de ses magasins est contrainte par l’interdiction d’ouvrir le dimanche, responsable de la dégradation des comptes de l’enseigne de Montigny qui emploie dix-sept salariés. « La concurrence proche du magasin combinée à l’obligation de fermer le dimanche nous a malheureusement amené à prendre cette décision », a rapporté Franck Jalais, directeur régional de Bricorama, au micro de nos confrères de BFMTV. Le manque à gagner, selon le président du groupe, avoisinerait les 100.000 euros par mois. Outre cette perte sèche, la direction dénonce l’impunité dont jouissent ses concurrents en continuant à ouvrir le dimanche. En effet, Leroy-Merlin situé à six kilomètres de cette enseigne bénéficie d’une autorisation d’ouvrir le dimanche, une autorisation refusée il y a maintenant un an et demi à Bricorama. Les dix-sept salariés de l’enseigne seront tous reclassés dans un magasin situé Ile-de-France.

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