Dès vendredi, le traditionnel Marché de Noël d’Aulnay-sous-Bois vous donne rendez-vous au Parc Dumont pour une quatrième édition. Durant trois jours, venez profiter en famille de nombreux stands, commerçants et animations !
Laissez-vous emporter par la féerie du Marché de Noël ! Ce rendez-vous devenu incontournable revient ce week-end au Parc Dumont pour une nouvelle édition. Mis en place depuis 2014 par la municipalité, ce rendez-vous est devenu un lieu incontournable de l’hiver. Trois jours donc à ne pas manquer les 1er, 2 et 3 décembre 2017, de 10h à 19h. Nocturne jusqu’à 20h le samedi.
Au programme :
Photo souvenir avec le Père Noël
Ferme vivante
Petit train dans la ville
Promenades à poney
Orgue de Barbarie et concerts
Commerçants de la Ville, et d’ailleurs, pour découvrir des idées cadeaux et de nombreuses créations gourmandes.
Une collecte de jouets pour les enfants défavorisés
Pour la deuxième année consécutive, le conseil municipal des enfants organisera, à l’occasion du Marché de Noël, une collecte de jouets en faveur des enfants du Programme de Réussite Educative. Vous pouvez participer à cette belle initiative en leur remettant les jouets en bon état que vos enfants ou petits enfants n’utilisent plus. Rendez-vous pour cela, durant les trois jours, sur le stand du conseil municipal des enfants.
Programme complet des animations à découvrir sur le site internet de la Ville www.aulnay-sous-bois.fr.
Ce mercredi, le député Alain Ramadier a reçu des élèves du collège Pablo Neruda d’Aulnay-sous-Bois, et des jeunes venus de l’Île de Kinmen à Taïwan, dans le cadre d’un échange culturel et linguistique.
C’est une première en France ! Dans le cadre d’un échange culturel et linguistique entre le collège Pablo Neruda d’Aulnay-sous-Bois et celui de Jinhu sur l’île de Kinmen à Taïwan, mis en place depuis fin 2012, des jeunes collégiens échangent et se rencontrent à l’autre bout du monde.
Le collège aulnaysien, classé en Réseau d’Education Prioritaire (REP+), accueille un projet porté depuis plusieurs années par Yann Reby, professeur d’anglais au collège Pablo Neruda. Quinze élèves taïwanais sont en ce moment reçus par des familles du Gros Saule, puis les jeunes aulnaysiens feront le voyage en sens inverse.
Les jeunes aulnaysiens à la découverte des limules
Cette année, le projet est axé sur l’éducation au développement durable. Les élèves partiront observer les limules, un crabe fossile en voie d’extinction. Ce projet à visée culturelle et linguistique répond à deux objectifs : d’une part, un objectif pédagogique, d’échange culturel, en accueillant une délégation taïwanaise et en permettant aux collégiens du Gros Saule d’élargir leur ouverture sur le monde ; d’autre part un objectif éducatif, par l’étude des limules en cours de SVT.
Le Député Alain Ramadier (Les Républicains) a pu accueillir pour une visite à l’Assemblée Nationale les élèves aulnaysiens et taïwanais participant à cet échange. « Les élèves ont d’abord visité l’Assemblée Nationale, puis j’ai répondu à leurs questions dans une salle de l’Assemblée où j’ai pu notamment expliquer le rôle et les missions d’un Député » explique l’élu. « Les élèves taïwanais ont chacun pu repartir avec un exemplaire de la Déclaration des droits de l’homme et de la Marseillaise » détaille t-il, se félicitant d’un « moment convivial et chaleureux ».
Un projet soutenu par la Ville d’Aulnay-sous-Bois
« Je regrette cependant que la majorité En Marche ait supprimé la réserve parlementaire qui permettait de soutenir financièrement ce type d’initiatives locales » insiste le Député, précisant toutefois qu’une aide exceptionnelle de 1 300€ a été débloquée par Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, pour compléter le financement de ce beau projet.
En déplacement à Tourcoing, le Président de la République a fait ce mardi une série d’annonces à destination des quartiers populaires. Réaction de Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois
Ce mardi, le Président de la République Emmanuel Macron était en déplacement à Tourcoing pour une visite sur le thème de la Politique de la Ville. Le chef de l’Etat s’est ainsi exprimé sur les inquiétudes des Maires et acteurs locaux sur les questions de rénovation urbaine et de développement des territoires populaires. Pas d’énième « plan Marshall » pour les banlieues, le Président s’est surtout contenté de rappeler des réformes déjà lancées, pour améliorer la sécurité au quotidien, lutter contre la radicalisation, l’enfermement des territoires ou encore réduire les discriminations. Il faut dire que depuis 40 ans, la République tente de traiter les problématiques présentes dans les quartiers populaires et de se rapprocher d’une population qui se sent éloignée des pouvoirs publics.
La « séquence banlieue », une opération communication
Comme le rappellent nos confrères du Monde, « au cours de ces derniers mois, Emmanuel Macron et son gouvernement ont pris une série de décisions dont les effets sont très négatifs pour les quartiers populaires : réduction des APL compensée par les HLM, diminution du nombre de contrats aidés, restrictions budgétaires pour les collectivités et les services publics… Face aux réactions que cela a suscitées, la « séquence banlieue » – comme l’appellent les communicants – est d’abord une opération de communication destinée à montrer à l’opinion publique la sollicitude du gouvernement envers ces quartiers. »
Un bon diagnostic sur la « faillite de la République », un silence sur le financement
Pour Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois et Président de Paris Terres d’Envol, « le Président de la République a réalisé un bon diagnostic sur la faillite de la République dans les quartiers populaires. Son discours contient de nombreuses annonces intéressantes : procédures d’éloignements des dealers, subventionnement du permis de conduire pour les jeunes, expérimentation des emplois francs, majoration de 30% du complément de mode de garde pour les parents isolés, doublement des maisons de santé, obligation d’insertion d’un volet petite enfance dans les programmes ANRU… Sécurité, emploi, insertion, éducation, lien social, santé : le Président a passé en revue les ingrédients indispensables pour reconstruire des quartiers oubliés depuis trop longtemps. »
L’édile s’inquiète toutefois sur le financement de ces futures mesures dont le plan n’a pas été abordé par le chef de l’Etat. Bruno Beschizza « s’interroge également sur l’annonce de ne limiter certaines aides qu’aux seuls quartiers prioritaires Politique de la Ville et craint que cette mesure ne fasse qu’accroître les inégalités au sein d’un même territoire, d’une même ville ou d’un même quartier ».
Le calendrier de réalisation de la ligne 16 du Grand Paris Express confirmé
Si le Maire d’Aulnay-sous-Bois « tient tout particulièrement à saluer l’annonce présidentielle confirmant le calendrier de réalisation de la ligne 16, une attente forte des élus locaux du territoire mais aussi des habitants pour réussir leur désenclavement et leur ouvrir de nouveaux horizons », il espère cependant « que ce grand discours fondateur n’est pas juste un écran de fumée ». « Que de temps perdu pour un Président de la République qui veut nous faire oublier qu’il était Secrétaire Général-Adjoint à l’Elysée puis Ministre de l’Economie à l’époque où les crédits de l’ANRU 2 n’ont jamais été débloqués » conclut le premier magistrat de la Ville.
La Politique de la Ville, késako ?
Selon le site internet du Ministère de la Cohésion des Territoires, la « Politique de la Ville vise à réduire les écarts de développement au sein des villes, à restaurer l’égalité républicaine dans les quartiers défavorisés et à améliorer les conditions de vie de leurs habitants. (…) Elle requiert l’appui de tous les acteurs concernés pour agir sur tous les leviers : éducation, développement social et culturel, revitalisation économique, emploi, renouvellement urbain et amélioration du cadre de vie, sécurité, citoyenneté et prévention de la délinquance, santé. (…) Elle repose aussi plus largement sur la mobilisation des organismes publics, bailleurs sociaux, caisses d’allocations familiales, associations. »
De manière plus concrète, à Aulnay-sous-Bois, la Politique de la Ville se traduit par des actions dans les quartiers dits « prioritaires » (Rose des Vents, Gros Saule, Mitry/Ambourget) en matière de rénovation urbaine (ANRU 1 à la Rose des Vents, ANRU 2 dans les quartiers Mitry/Ambourget – Gros Saule), d’accès à l’éducation et la culture (dispositif « Le Louvre Chez Vous »), d’accès à la citoyenneté (Contrat de Ville et Conseil Citoyen).
La Maison de l’Emploi d’Aulnay-sous-Bois organise une nouvelle édition du salon de la création d’entreprise « Ma Boîte, C’est Moi » le 23 novembre prochain.
La Maison De l’Emploi – Convergence Entrepreneurs organise pour la 9ème édition de sa journée de l’entrepreneuriat « Ma Boîte, C’est Moi » jeudi 23 novembre 2017 de 9h à 18h. Cette journée rassemble annuellement les acteurs, partenaires et experts de la création/développement d’entreprise (accompagnement, financement, hébergement, expertise métier…) sur le territoire et permet aux visiteurs d’identifier les bons interlocuteurs et d’échanger avec eux afin d’obtenir un premier niveau d’information.
Programme de la journée :
de 9h à 12h : Stands en accès libre
de 12h30 à 14h : déjeuner réseau présence des partenaires/ entrepreneurs/expert/porteurs de projet
de 14h à 18h : mini-conférences thématiques sur les thémes de la création et du développement d’entreprise
Salon « Ma Boîte, C’est Moi », jeudi 23 novembre 2017 de 9h à 18h à la Maison De l’Emploi (1 rue Auguste Renoir – 93600 Aulnay-sous-Bois). Renseignements : 01 48 19 36 40 ou www.mde-ce.com. Entrée libre.
Une nouvelle place est en en train d’être réalisée près de la gare routière nord. AU programme : végétalisation, nouveau mobilier urbain et fresque géante.
Longtemps abandonné, l’aménagement des abords de la gare SNCF nord fait partie de l’une des priorités de l’équipe municipale en place. L’an dernier, le passage souterrain a été rénové, embelli, sécurisé et rendu accessible par la Ville d’Aulnay-sous-Bois et la Région Île de France.
Depuis le début de l’été, la Ville s’est attaqué à la gare routière nord avec la démolition d’une verrue urbaine en entrée de Ville. Un vieux fast-food désaffecté a été retiré et a permis à la Ville d’aménager un espace public ouvert sur le quartier.
Ce chantier de réaménagement a un coût de 500 000€ pour la Ville, dont près de la moitié sont pris en charge par la Région Île de France et Île de France Mobilités. Au programme de ce réaménagement, une voie publique élargie et une traversée des piétons sécurisée. Un parvis est en cours de réalisation et sera agrémenté d’une végétalisation. Pour prolonger cet espace de verdure qui permettra aux habitants des rues alentours de respirer, une fresque est en cours de réalisation sur le mur d’une habitation voisine. Deux street-artistes travaillent sur ce mur sur lequel est en train d’apparaître une serre végétalisée rappelant sensiblement l’architecture des anciennes halles alimentaires du centre-ville. Cette œuvre a également des allures proches de la serre du « jardin des plantes » installé à Paris. Un nouveau mobilier urbain est prévu (lampadaires, bancs, potelets…).
Depuis quelques jours, pouvons constater les yeux médusés des passants qui admirent la réalisation de cette fresque. « Ah c’est beau, j’espère que les gens respecteront ce que la Ville fait pour eux » nous confie Michèle, jeune retraitée qui fréquente régulièrement la gare routière nord pour ses retrouver ses petits enfants. « On ne peut que saluer cette initiative du Maire et des services municipaux qui met en avant les espaces verts et la culture » poursuit-elle.
Pour Simon, jeune étudiant en droit, cette nouveauté « marque un peu plus l’embellissement de la Ville depuis quelques années. Cette réalisation montre bien qu’Aulnay n’est pas qu’une Ville où les voitures brûlent et où les jeunes s’affrontent avec la police. J’ai récemment accueilli quelques amis parisiens dans un restaurant japonais du boulevard de Strasbourg. Ils ont été très surpris de voir une Ville aussi entretenue, pavillonnaire et accueillante. Pour les gens qui connaissent pas Aulnay, notre Ville est trop souvent réduite à des rues et immeubles sans vie, théâtre d’affrontements, visible dans les médias » regrette t-il.